People Always Leave

← Retour au journal

janvier 2011

Le truc.

Bon, grosso modo, mon p'tit séjour chez l'Dep' s'est bien passé. La soirée du Nouvel An en elle-même était pas terrible mais bon, c'est pas d'ça que j'veux parler. L'idée m'est v'nue hier dans un bar à Metz, où One de U2 est passée, sauf que c'était pas Bono qui chantait, mais une nana. Cette version est pas mal d'ailleurs. Bref. Là, j'ai bien sûr pensé à Dé, mais tout d'suite j'ai eu l'envie subite de l'appeler, de lui parler un peu. J'ai attendu d'être arrivée à la soirée du pote de Dep'. On a discuté 1h40. De tout, de rien. C'était bien. J'étais étonnée qu'il ne (...)

Réorientation.

Cet après-midi, après avoir récupérer mon 5 en méca, j'ai eu une grande réflexion avec moi-même. Suis-je vraiment dans la bonne voie ? Aime-je vraiment c'que j'fais ? Et si je me réorientais ? Qu'aimerais-je faire de ma vie professionnelle ? Dans quoi suis-je douée ? Le réponse à cette dernière question m'est venue spontanément lorsque Sylvestre m'a demande si "extrêmement" avait un accent ou pas (l'unique question qu'il m'a posé en 6h de cours...). METCK aussi me l'avait dit. C'est vrai que j'suis douée en orthographe et ces conneries-là. Disons que c'est naturel pour (...)

Raie-mini-science.

On était jeune. Notre vie se limitait à trois bleds alentours. Pour moi en tout cas. J'avais même pas 10 ans j'crois. C'était une bonne époque. Des étés complets passés dehors, au city, à faire les pompom girls ma frangine et moi. Jo, c'était notre grand frère. Et il y avait les autres. Ils jouaient au foot l'après-midi, et le soir on squattait à l'arrêt d'bus. Ils étaient tous ado. Ludo devait même déjà être au lycée. Et nous on restait avec eux. Ils nous f'saient rire. On ne comprenait certainement pas tout, mais j'en garde de bons souvenirs. On rentrait tard mais les (...)

3,5°C

C'était la température d'la flotte dans laquelle on a nagé cet après-midi. Ca s'est passé d'l'autre côté d'la frontière. Plus de trois cent personnes réparties en équipes ont osé. Une bonne partie d'entre elles y participe depuis quelques années, voire dix ans. Comme cette dame de soixante-dix-neuf ans qui marche avec des béquilles mais qui était la première à plonger. Tout ça pour une assoc' à laquelle est versée dix euros par candidat. Ca en fait du fric. Mais bon, c'pour la bonne cause. J'me suis dis qu'ça d'vait pas être si terrible. C'est pour ça qu'j'étais cash (...)

J'aime pas les chats.

Hier, Sylvestre m'a dit que j'étais jamais contente, que j'avais toujours quelque chose à redire. Ce matin, il me dit ironiquement que c'est un plaisir de travailler avec moi, que je suis tout bonnement insupportable. Cet après-midi, il explique à toute la classe qu'il va prendre des dispositions spéciales pour moi pour éviter de m'entendre râler. Lorsqu'il m'a demandé mon avis quant à l'exercice qui s'inscrit dans la matière Management & Communication, j'ai répondu que ça servait à rien. "Comme d'habitude, rien ne te sert à toi" m'a-t-il rétorqué. Euhm... bon. Pardon ? Si (...)

Une corde please.

J'ai séché les cours c'matin. 4h de français, sans interro. C'est juste que j'avais absolument pas envie d'y aller. Et que j'suis quand même vraiment un peu malade. Rhume, nausée, petite migraine. Papa s'est énervé. Il aime pas ça. Et moi non plus à vrai dire. J'me sens coupable. J'ai l'impression qu'on peut pas avoir confiance en moi, que j'suis une menteuse, une mauvaise menteuse en plus, que j'suis comme tout ceux qui se racontent des excuses plus nulles les unes que les autres pour pas v'nir en cours, choses que je trouve pitoyable. J'me suis rangée à leur côté. J'suis (...)

The antisocial network.

De quoi vivons-nous aujourd'hui ? Pourquoi vivons-nous ? Avant c'était une question de survie. On vivait pour survivre. Paradoxal. On chassait pour bouffer, on baisait pour faire des gosses, on f'sait des gosses pour qu'il nous aide à survivre. Plus aucun de nos gestes n'est primaire. Et avant, c'était il y a dix millions d'années en fait. L'ère est à la surcommunication et à l'omniscience. J'veux tout savoir sur tout, être nulle part et partout à la fois. L'humain du vingt-et-unième siècle s'adapte vite et bien à tout ce qui l'entoure. Pour cause, il ne travaille plus. (...)

Overbookée.

Ce soir, alors que je faisais vérifier mon plan par Mathieu et Julien, le chef de mon chef est passé au bureau. C'est pas souvent qu'ça arrive, mais alors pile à c'moment-là, c'est qu'j'ai vraiment pas d'bol. Il nous a salué et s'est penché sur mon A0. C'est quoi ça ? Le chariot pour le montage des nouvelles faucheuses Monsieur. Le projet 60 ? Oui Monsieur. Et comment on les fixe là-d'ssus ? La barre de coupe sera bridée ici Monsieur. Ah, et les opérateurs vont devoir se baisser pour monter la machine ? Non Monsieur, le chariot sera soulevé grâce à une table élévatrice. (...)

Réu.

Okay. J'ai fini mon powerpoint. C'est pas c'que j'ai fais d'mieux, mais pour moi ça suffit. Enfin, je pourrais améliorer c'est certain, mais c'est qu'une réunion bordel. Ils diront ce qu'ils auront à dire, j'accepterais et suivrais les conseils, mais voilà. Cet après-midi j'suis déscendue à l'atelier. J'ai vu Thomas de loin mais j'ai bifurqué chez Guy. Ensuite j'ai discuté avec l'électricien à propos d'la nouvelle machine d'Alfred. Je voyais Thomas qui m'épiait du coin d'l'oeil. Ensuite il est venu me serrer la main. Il a gardé ma main dans la sienne et m'a caressé (...)

Coup d'sang.

Hier soir, soirée moules-frites annuelle. 2h du mat', ma frangine et moi sur la piste de danse, à faire les connes sur un slow. Un mec s'avance et s'intercalle entre nous. Pas d'problème, on s'met à danser avec lui. Alors vous v'nez d'où les filles ? On enchaîne bobard sur bobard. D'un coup, une nana débarque et dis au mec qu'au moins si ça s'passait comme ça, il aurait pu trouver mieux. J'la matte d'un mauvais oeil mais j'rentre pas son jeu. J'demande au type si c'est sa copine. Non. Elle le prend et ils se cassent. Ma frangine et moi on continue notre danse. Une fois la chanson (...)