Hier soir on s'est expliqué. Il est tellement plus adulte que moi en fait. Honnêtement je pensais qu'il allait pleurnicher genre "ne me quittes paaaaaas". Il a à peine émis l'hypothèse. Au contraire, il a proposé des solutions. Qu'on s'appelle plus souvent, qu'on passe plus de temps ensemble, qu'on s'installe ensemble même ! Moi j'ai dis à peu près ce que je voulais dire. J'ai bien fait gaffe de rester dans les faits, de ne pas lui reprocher quoique ce soit. J'suis fière de moi sur ce point. J'ai par contre pas osé lui dire franco que j'voulais arrêter la relation. Mais j'ai dis (...)
J'l'avais senti. Mon intuition est décidément très au point à ce sujet. Il a rencontré quelqu'un là-bas. A cette écurie où il a passé son examen. Il l'avait dit : "de belles rencontres...". Voilà. Une femme de son âge, avec des enfants, dans le milieu équestre, "perchée"... C'est pas un jugement, c'est juste pour dire que ça a l'air d'être une femme "éveillée". C'est ça le terme que j'aurais dû utiliser. Je parle de ça comme si je savais alors que ce ne sont que de suppositions basées sur des posts et commentaires FB. Pitoyable.
Bon, Sara, on s'en fout ou bien ?
Je me (...)
Hier soir, après mon écrit, je me suis replongée dans mes écrits de 2019 et cette histoire passagère avec Sylvestre. Ca m'a fait halluciner. Cette histoire avec lui, ces moments passés, les mots qu'il m'a dit et écrit.
J'ai pris mon téléphone, j'ai relu nos derniers échanges de textos qui dataient de 2022 et je l'ai fais.
"Sylvestre ?"
"Comment qu'c'est ?"
Les échanges étaient courts. Réponse, question. Jusqu'à ce qu'il ne finisse par juste répondre, sans relancer. Là j'lui ai dit que c'était cool d'avoir de ses nouvelles, que parfois j'me d'mandais ce qu'il devenait.
(...)
Il m'a écrit il y a deux heures, un peu avant minuit. Une photo de la carte d'anniversaire d'une de ses filles, ou des deux, sur laquelle est écrit un acrostiche de son prénom. Quelques phrases sont très marrantes parc'que dotées de cette belle sincérité propre à l'enfant. Il comment avec : "pas trop mal cerné".
Ma stratégie du "si tu veux" laissé en suspend paie. Parc'qu'évidemment je me suis souvenue que c'était son anniversaire et j'en suis volontairement restée indifférente.
Je viens de me réveiller, il est trop tard pour lui répondre, je le ferai demain. (...)
On s'est vu vendredi soir. On est allé à la Merc' boire des pintes et manger des salades de chèvre chaud. J'étais pas à l'aise. Il a beaucoup parlé. De lui. Je me rends compte qu'il ne parle que de lui. Ou presque. Un peu comme Manu, il n'me pose pas ou très peu de question. La désillusion.
Aussi mon malaise était peut-être dû au fait qu'évidemment on a croisé Thomas en y allant. Le malaise de ouf. J'me suis arrêtée bien sûr, on a vite fait discuté. Il était lui-même, à me dévorer du regard. Sylvestre qui attendait patiemment à côté... J'ai coupé court, c'était (...)