People Always Leave

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mars 2013

Take the benefits.

Aujourd'hui, je reprends ma vie en main. Après un mois de vadrouille suivi d'un mois de labeur au milieu de nulle part, me voici de retour à la civilisation. Ce connard de fermier m'a fait chier jusqu'au bout. J'l'ai attendu lundi matin toute la matinée à la ferme pour qu'il me file mes papiers avant de partir. Ce con a téléphoné à midi et d'mi pour dire que finalement il va rester encore un peu en ville parc'qu'il a des choses à faire. Ah ouais, et moi j'ai rien à faire, abruti ! Du coup j'attends qu'il me les envoie par mail. Et puis j'attends ma dernière paie aussi. J'espère (...)

Oups!

Hier, comme une con, j'ai laissé la page de mon journal ouverte sur mon PC. Brett, qui voulait se servir de mon PC, a lu les titres en anglais et m'a demandé ce que c'était. I don't know. Is it your diary ? No, I don't know. Et puis j'ai pretexté chercher mon téléphone. Il est pas débile, et les titres sont plus qu'évidents. L'autre jour déjà, alors que je parcourais un autre journal, il m'a demandé ce que c'était. It's like a book j'ai dit. Mouais. Bon j'risque pas grand chose puisque j'sais qu'il ne lit pas le français, mais quand même... (...)

Le bonheur ne vient jamais seul.

Aujourd'hui, ce soir, il est 22h30, je suis assise à la table de la petite terrasse, seule, dans le froid. Brett et moi on a était voir un film français à Fremantle au festival du cinéma français. Il a dormi les trois quarts du film mais dit qu'il a aimé ce con. Je croyais que c'était pour m'emmerder, j'le pense toujours d'ailleurs. On est un peu en froid. J'sais pas trop pourquoi. Il a tendance à s'énerver rapidement et moi à faire l'indifférente. Du coup c'est un peu tendu là. J'ose pas trop me coucher. C'est quand même sa chambre. C'est dans ces moments-là que j'aimerais (...)