People Always Leave

Je mettrais le titre à la fin.

Aujourd’hui j’ai pas bossé. Je devais bosser demain mais message à 16h30 : cueillette reportée à jeudi. Du coup ça m’arrange parc’qu’un des poulains est blessé mais que pour pouvoir le soigner je dois lui apprendre à se faire arroser. J’ai fait une première séance ce soir. C’est plutôt positif. Du coup j’espère pouvoir accomplir ça demain, qu’il accepte de se faire arroser, au moins les jambes, et donc je pourrai nettoyer sa plaie et y pschitter un peu de Bétadine. Ce serait une belle victoire pour moi. Une de plus.

J’ai envoyé un email à Sylvestre aujourd’hui. C’était son anniversaire le 19. J’ai voulu lui raconter un peu mes aventures du moment comme d’hab', mais j’me suis dit qu’il en avait peut-être marre. J’lui écrit que tous les trois ou quatre mois, mais bon, j’comprends que ça puisse saouler. J’ai abrégé et essayé d’égayer mon texte en finissant par une question philosophique sur le monde actuel d’après mon expérience. J’espère qu’il va répondre.

J’ai discuté pendant presque une heure avec l’Irlandais cet après-midi. Ça f’sait un bail que j’l’avais pas croisé. Il pense ne pas arriver à trouver de boulot dans l’coin donc il pense aller à Melbourne. On a pas mal cancaner sur les vieux chelous du camping, pas mal delirer surtout. Et puis il m’a invité à son premier match à domicile samedi. J’pense que j’vais y aller. Ce gars est vraiment cool. Mais j’sais pas pourquoi, j’ai eu la pensée qu’il est peut-être gay.

Je lis le journal d’Hugues en c’moment. C’est frais. Ce gars est heureux de c’qu’il a, il se plaint jamais, ou alors c’est fondé, il écoute de la bonne musique, il écrit sa vie telle qu’elle est, simplement. Ça change…