People Always Leave

22H

Hier soir, par déception, frustration, égoïsme et envie de jeter un putain d’pavé dans ce putain d’lac gelé, j’ai texté Sylvestre :

Au risque d’me prendre un énième vent, je t’écris avec l’aide de Alcool qui coule gentillement dans mes veines, inhibant ma raison et faisant fumer mon hémisphère gauche par les oreilles.
Tu vis encore ? Tu boudes ? T’as pas l’temps ? J’t’emmerde royalement et tu veux pas m’voir ? C’est compliqué ? C’est pas moi, c’est toi ?
Cut the bullshit, answer me please.

Réponse ce midi :

Désolé, ce n’est pas un énième vent. Je suis en galère dans toutes les directions. J’ai un nouveau taf, long à mette en route, ça me stresse. Situation familiale compliquée et j’ai pété mon camion en rentrant de vacances. Rien à voir avec toi, c’est moi qui ne vais pas.
Je te ferai signe quand j’irai mieux.
Bise

Voilà. C’est tout.