Roosters.
Aujourd’hui j’ai tué 4 poulets. On en avait trop dans le poulailler. Ils se battent en permanence et ne fécondent plus les oeufs. C’était étrange. Quand on en parlait avec Menuka c’était excitant. Mais devant le fait, quand Menuka a attrapé le premier, lui a attaché les pattes et me l’a donnée, moi, ma hache dans une main et le poulet dans l’autre, j’me sentais pas fière. Au final ça s’est plutôt bien passé. Ils sont passés sous la hache et puis on les a plumés et puis vidés et découpés. Ils sont en train de bouillir à l’heure où j’écris. J’dois admettre qu’le vidage c’est pas agréable du tout. Le poulet, ça pue à mort. Les boeufs c’est d’la crème à coté. Ca sent mais ça pue pas. Mais le poulet, pfouah ! J’ai quand même fait ma part du boulot jusqu’au bout. Mais j’avoue qu’ça m’a un peu coupé l’appétit. J’espère que j’vais arriver à les manger ce soir.
Ces derniers temps j’ai pas mal relu de mes écrits. Surtout 2010. Oui parc’que j’ai appris par FB il y a quelques jours que Gary s’est marié. Truc de ouf quoi. J’pensais même pas qu’il était en couple. J’suis contente pour lui bien sûr, il mérite d’être heureux. Du coup j’ai relu notre "période" et c’est vrai qu’j’ai pas été cool avec lui. M’enfin j’étais jeune et tellement apeurée ! Tellement les boules de perdre mon indépendance. J’en suis contente quand même. Je s’rais jamais là où j’suis si j’avais pas eu cette peur.
Et puis j’ai relu plein d’écrits et bordel ! J’avais quand même une sacré vie ! Bien remplie quoi. Entre William, Gary et Thomas, le CFAI, le taf, l’orchestre… Et puis j’écrivais bien mieux ! J’avais une écriture tellement honnête et spontanée. Rien à voir avec mon vide littéraire d’en-c’moment. J’étais jeune et folle, insouciante et vive, dynamique. Bien sûr le temps a passé et j’ai appris un monde entre-temps. J’suis un peu plus sage et mature maintenant mais j’espère que quand j’rentrerai j’m’amuserai autant que j’ai pu m’amuser avant. J’m’envie haha. C’est naze.
Bon j’me suis décidée, je pars vendredi prochain. Direction Darwin donc en espérant que j’trouverai ma navette maritime jusque l’Indonésie. Sinon c’est l’avion jusque Bali. Dommage mais pas l’choix.
J’vais checker mes poulets.