People Always Leave

Octopus

Ça fait 2 mois que j’ai aucune nouvelle de Sylvestre. 2 putain d’mois. L’autre jour j’me disais qu’il fallait que j’me fasse une raison. On va plus s’voir. Il va pas m’écrire subitement. C’est juste fini.

J’ai repensé à toute l’histoire et en fait, durant ces 10 putain d’années, c’était moi qui maintenait le lien. C’était moi. Évidemment il aurait pu ne jamais répondre. Il l’a parfois fait. Mais j’ai insisté, sans être insistante je crois. C’est moi qui ai insufflé l’idée à Hohwi d’aller boire des bières. J’ai créé cette histoire de toute pièce. Je l’ai imaginée, je l’ai eu. J’ai tout eu. Et maintenant c’est fini.

J’arrive à mes fins en général dans ma vie. J’peux pas dire le contraire. J’ai pas TOUT c’que j’voudrais, mais beaucoup d’choses, avec de la patience, j’en viens à les réaliser. Parfois je m’en rend compte après.

J’ai vu ce film docu sur Netflix ce week-end, ce gars qui tombe amoureux d’une pieuvre. Littéralement. C’était palpable. Je l’ai soufflé avant qu’il le dise. Cette histoire m’a bouleversée. L’amour inconditionnel. On fait parti d’un tout. Et pourtant on agit comme des outsiders.

Je dois noter 3 choses positives de ma journée :
- la gentillesse/bienveillance des gens côtoyés (famille, clients, vendeuse, ostéo)
- le repas du soir réchauffé que j’ai savouré jusqu’à satiété (cuisse de poulet, pommes de terre)
- la série Netflix que je viens de dévorer (Love et Anarchie)

Tu vois, j’étais pas bien, j’avais les larmes aux yeux, et prendre le temps de penser au positif me rend moins triste. C’est ça la clé ?