People Always Leave

Knocked off

Ce soir j’ai le coeur gros. J’en ai marre de vivre dans la précipitation, dans l’urgence, dans le stress, la panique presque. J’ai de plus en plus de mal à faire ce boulot. Il y a trop, beaucoup trop à faire, mon père n’a pas de limite. Il ne sait pas dire non. Du coup on fait des heures pas possible. Je suis partie à 7h30, je suis rentrée à 20h30, et j’ai mangé mes pâtes en roulant. Donc pas de pause. A peine le temps de pisser en vrai. Je veux plus de ça. J’en ai ma claque. Et j’entends mon père râler parc’qu’il a que des merdes à faire. Mais c’est lui qui veut ça. Notre clientèle est trop vaste, il faudrait réduire. Il ne le fait pas. Il est à la retraite maintenant et il ne veut rien changer.

Mais moi oui. Je veux une vie. Une vraie. Du temps pour moi, pour Sat, pour John, pour ma maison, pour ma musique, pour mon yoga, pour cuisiner, pour jardiner. J’en ai marre de passer la moitié de ma vie à bosser. Pour quoi ? Pour quand même entendre les gens insatisfaits et râler ? J’les emmerde.

Je veux que ça change dès l’année prochaine. Je continue pas comme ça. Je vais droit au burn out.