I'm done with whatever this is.
Aujourd’hui, j’avais commencé un super écrit et puis fausse manip' et merde.
J’me dis parfois qu’un jour il faudrait que je consulte un professionnel de la santé mental. Un psy, chologue ou chiatre, j’ai jamais compris la différence. Quelqu’un qui puisse m’aider à comprendre et régler certains de mes soucis comportementaux. Je pense par exemple à mon rapport à la nourriture. Je sais que j’ai un soucis avec ça, j’en suis consciente. J’ai lu une fois que l’onychophagie pouvait être liée à ça. Ce qui me correspondrait plus que du stress ou de la nervosité mal gérée, ce cliché qui me vrille les oreilles. Et aussi je sais que quand e suis énervée ou que je m’ennuie, mes pensées sont accaparée par la nourriture. Faut que je mange quoi, ou plutôt je pense qu’il faut que je mange. Et peu importe la nourriture, j’avale tout. Et puis cette émétophobie qui est forcément liée à ça aussi. L’estomac, les aliments ingurgités puis rejetés. C’est pas anodin tout ça. Quand j’avais quatorze ou quinze ans ça avait révélé chez moi un malaise permanent lors des repas. Ma cousine qui vivait alors chez nous pour la cueillette du tabac s’était chopée une gastro qu’elle avait refilée à mon cousin par la suite. Ça m’avait littéralement dégoûté de manger. Une perte d’appétit qui a duré plusieurs mois voire même années. J’ai eu énormément de mal à manger normalement en présence d’autres personnes par la suite. C’est-à-dire que je prenais quelques bouchées et puis ma gorge se fermait littéralement. Plus moyen d’avaler quoi que ce soit. Avec une sensation de nausée en plus. Un dégoût complet. Seule j’avais aucun soucis, c’était quand il y avait quelqu’un d’autres à ma table que ça se produisait. C’était extrêmement gênant à certain moment. Être invitée à dîner et à peine toucher le délicieux repas préparé pour moi en l’occurrence en prétextant des nausées. La honte. Parfois j’arrivais à parer ce malaise en mangeant hyper lentement, nourrissant mon appétit sans le bourrer et donc le couper. Et au restaurant ça n’a souvent été qu’une salade pour moi, le seul plat qui passait bien, prétextant un manque d’appétit à mes amis où mon hôte. Ces malaises ou symptômes se sont estompés avec le temps. Parfois, ponctuellement et spontanément, ils ressurgissent. Mais rarement je l’avoue.
C’est fou, j’avais jamais vraiment posé des mots sur tout ça. J’en étais consciente mais n’avait jamais vraiment posé tout à plat côte à côte. Je voudrais maintenant une réponse, une explication à ça. Qu’est-c’qui provoque ça chez moi, ou a provoqué ? C’est quoi l’insecte dans mon cerveau qui appuie sur cette touche ?
Aussi, je repense à une discussion eue avec un Allemand à Broome. Je lui ai confié que j’ai un penchant presque obsessionnel pour les histoires d’amour. Les fictives s’entend. Ça me passionne presque. Surtout les amours compliqués et presque impossibles. À la Miss Benet et Darcy, Jane et Rochester pour rester classique, mais aussi Bullock et Reeves dans Entre deux rives ou Keith et Natalie, ou même Hermione et Ron, c’est tout con, mais j’suis attirée et obsédée par ces histoires, ces couples. Je disais à cet Allemand que j’étais consciente que c’était de la fiction, que ça n’arrive pas en vrai, ou rarement alors, mais que dans tous les cas je n’attendais pas à c’que ça m’arrive à moi. Il m’a répondu que justement si, secrètement je n’attendais que ça, inconsciemment peut-être même. Que je voulais me convaincre que ça ne m’arrivera pas alors qu’au fin fond de mon âme je ne souhaitais que le contraire. Est-ce vrai ? Est-ce alors pour cette raison que je pense finir vieille fille, que je ne trouverai jamais un homme fait pour moi et donc que je n’aurai jamais d’enfant ? Parc’que je crois trop aux contes de fée ? Parc’que j’en attends trop ? C’est possible. Mais comment y remédier bordel ?
Ce genre de problème me hante. Je ne les occulte pas, au contraire j’accepte d’avoir des déficiences mentales, qui ne m’empêchent pas de vivre certes mais qui occasionnent de la gêne chez moi c’est vrai. Après tout une vie sans problème ça n’existe pas mais ce n’est pas une raison pour ne pas chercher à en résoudre quelques uns, non ?