People Always Leave

Hibiscus

Je crois pas avoir déjà écrit un lundi matin à 8h08…

Pas la grande forme. J’me prends encore le ciel de traîne de samedi soir.

Samedi soir chez Jo. J’ai RDV avec Daniel que j’ai pas vu depuis un an, la dernière fois chez Jo aussi. Ca m’a fait plaisir d’le revoir, de parler avec lui. Assez rapidement il m’avoue que Bagdad est en froid avec lui. Soi-disant Daniel aurait répandu des rumeurs sur son père… Il nie évidemment. Je ne m’en mêle pas. Et puis Jo vient nous saluer et Daniel lui demande si son frère est là. Haussement des épaules. Moi aussi je le guette j’avoue. Et puis plus tard je vais me resservir au bar, je me retourne et il est là. On se salue, c’est tout. Je me rassois à côté de Daniel en lui chuchotant à l’oreille cette dernière nouvelle. Il décide d’aller le saluer aussi. Bagdad dit bonjour mais rapidement trouve quelqu’un d’autre à qui parler. Daniel se prend un vent, vient donc se rassoir, dépité. Daniel semble savoir que sa copine est en vacances avec un ou deux de ses enfants et que Bagdad garde le p’tit dernier. C’est courant paraît-il. Il est donc célibataire ce soir, beau-papa certes, mais non accompagné.

Plus tard, je ne sais plus comment, je me retrouve face à lui. "Alors, quoi d’neuf ?". Comme d’hab'. Moi j’lui raconte mon entreprenariat. Il semble impressionné. Tout l’monde l’est à vrai dire. De prime abord personne ne semble me croire capable de faire de la création et de l’installation. "Ah ouais, tu fais de l’entretien c’est ça ?". Nan, je fais tout. Je faisais déjà tout quand je bossais avec mon père, pourquoi je n’me rabattrais uniquement sur de l’entretien maintenant ?

Bref. On cause. Il me parle d’Arthur, son beau-fils qui fait interruption. Son adoration pour lui. Et sa copine de qui il en a marre. Il sait pas quoi faire parc’qu’il adore les gosses, mais elle, il ne la supporte plus. C’est bien ses mots. Il me dit ça à moi. A ce moment il est pas complètement saoul encore.

La soirée se poursuit. J’ai une belle conversation avec Thelma. Intelligente et forte, comme sa mère. Et puis John veut rentrer. Daniel est déjà parti, blasé je crois. Je sais même pas quelle heure il est, j’ai bu trop de bière, trop de vin, tout d’un coup j’me rends compte que j’suis saoule. Je fais un tour dans la maison de Jo, pour me remémorer quelques souvenirs. Là il y a un gars avec son bandonéon et Arthur qui dort sur le canapé. Je ne veut pas faire plus attendre John, je décide de dire aurevoir.

Ils sont tous attablés. Je commence par Sylvia, hop je lui vole une bise. Babeth est à côté, on ne se connaît pas mais je l’embrasse aussi. Je passe de l’autre côté de la table. Jo se lève pour moi et me fait un doux baiser sur le coin de ma bouche. Je ne relève pas. C’est Jo. Et puis je dépose un long bisou sur la joue de Thelma. Bagdad est le dernier. J’lui claque la bise, une fois, deux fois, trois fois. Je ne sais plus m’arrêter. Je n’en ai pas envie. Il me glisse dans l’oreille : "Vient ça te dit on s’met ensemble et on fait des bébés ?". Je souris et c’est mon signal, je pars. Là je sais qu’il est torché.

Hier tournoi de pétanque. C’était dur, j’étais dans l’coltard toute la journée. Mais j’ai tenu bon. C’matin j’me réveille avec le vieux mal de crâne quoi.

Aujourd’hui j’ai pris libre pour pouvoir avancer mon chantier. Horriblement dur d’se motiver là. Mais bordel Sara, si tu veux qu’ça avance, faut s’bouger !