People Always Leave

And back again

On s’est vu vendredi soir. On est allé à la Merc' boire des pintes et manger des salades de chèvre chaud. J’étais pas à l’aise. Il a beaucoup parlé. De lui. Je me rends compte qu’il ne parle que de lui. Ou presque. Un peu comme Manu, il n’me pose pas ou très peu de question. La désillusion.

Aussi mon malaise était peut-être dû au fait qu’évidemment on a croisé Thomas en y allant. Le malaise de ouf. J’me suis arrêtée bien sûr, on a vite fait discuté. Il était lui-même, à me dévorer du regard. Sylvestre qui attendait patiemment à côté… J’ai coupé court, c’était lunaire. Deux de mes mondes qui se croisent. Manquait plus que John haha !

A peine installés à notre table, un texto de Thomas : "Le coup au ventre de te revoir !!!!". J’ai pas répondu. Et puis le lendemain dans la matinée il tente de me joindre. Je tente de le rappeler plus tard. Il me demande s’il peut me rappeler plus tard. On a finalement réussi à s’avoir vers 18h30. On a causé un bon quart d’heure avant d’être coupé. C’est toujours aussi agréable de parler avec lui. Il s’intéresse à moi, à c’que j’fais. Et puis il est à son compte aussi maintenant, un point en commun en plus. Lui savait que j’avais créée ma boîte, il m’a dit qu’il l’a su en tapant mon nom dans Google. Qui fait ça ? Je l’ai fais en rentrant. J’apparaît effectivement sur la première page de recherche mais tout en bas ! Bon en tapant mon nom et mon bled c’est plus facile évidemment… Et puis c’que j’adore avec lui c’est qu’on peut discuter sans que ce soit ambiguë. En tout cas il n’a pas fait de remarque déplacée. C’était comme deux vieilles connaissances qui rattrapaient le temps perdu.

Thomas, c’est quand même la plus ancienne relation que j’ai créé, hors famille et amis d’enfance. Non, en fait, c’est Sylvestre, mais ça se joue à très peu de temps, et puis Sylvestre à cette époque, c’était mon prof.

Nan, en fait, c’est Doudou…