People Always Leave

Soupir de satisfaction

J’ai encore fait un rêve. J’ai rêvé de Sylvestre. On était au CFAI j’crois et j’devais récupérer un nouveau Karcher qu’on me livrait là-bas. Sylvestre devait attendre pour je ne sais quelle raison. Il était distant et pas très loquace, du coup moi j’avais la grande gueule et j’le cherchais. Et puis mon père est venu pour nous récupérer. On est rentré parc’que j’devais karcheriser le toit d’l’atelier de derrière. En fait peut-être que c’était le Karcher de Sylvestre vu qu’il est v’nu avec. J’en sais rien. En tout cas j’étais sur le toit et lui et mon père en-bas à me regarder travailler. Et puis j’entends mon père lui dire que j’étais vraiment une fille bien, genre il essayait d’me vendre ou j’sais pas quoi. Et Sylvestre qui continue d’me r’garder en hochant la tête et soupirant, genre putain ouais je sais. Ensuite j’suis de nouveau en-bas et Papa est parti. J’range le matos quand j’entends Sylvestre derrière moi s’approcher, mettre la main sur ma hanche et m’embrasser le cou. Là j’suis pétrifiée, genre certes j’l’ai un peu cherché mais c’est pas ça qu’je voulais, maintenant j’fais quoi ? Et puis au final j’me dis fuck ça peut pas faire de mal, et j’me retourne et on s’embrasse, et là, volontairement, j’me réveille parc’que j’ai peur de la suite.

Pffff... ! J’comprends pas pourquoi j’rêve encore de lui. Ca fait genre deux ans qu’on a pas échangé. Ca m’énerve parc’qu’en plus ça m’fait penser que j’pourrais p’t-êt' lui envoyer un mail un d’ces quatre, genre salut j’ai rêvé d’toi alors j’prends d’tes nouvelles. Pffff c’est naze. Ca m’énerve d’devoir trouver des excuses pour pouvoir avoir des contacts avec lui. J’crois qu’il m’fait toujours autant de l’effet en fait.

Encore une bonne journée. Neva et moins commençons à parler le même langage maintenant. J’les ai vite fait travaillé aujourd’hui, la carrière était une pataugeoire. J’ai voulu les travailler ensemble mais Sat n’a pas coopéré et c’était un vrai bordel. Sur ça aussi va falloir bosser.