People Always Leave

Privé.

Aujourd’hui je retourne en privé et je pense le rester. Je pense que mon frangin m’a grillée aujourd’hui. De toute façon il faut que je me remette à écrire pour moi et pas pour être lue. En tout cas pas par n’importe qui. Je n’prétends pas qu’on va toujours me suivre en privé, pas sur du long terme en tout cas. Peu importe.

Beaucoup pensé à Thomas aujourd’hui. J’crois que j’bloque avec lui parc’que j’sais pas c’qu’on est. Peut-être que j’voudrais qu’on soit plus. Peut-être que j’voudrais avoir plus, même sans lui. Je dis à qui veut l’entendre que le célibat me convient parfaitement. Essaye-je de m’en convaincre ? J’en sais rien. C’est vrai que j’aime ce qu’on a Thomas et moi, que je voudrais l’avoir en permanence. Mais il ne m’aime pas, ne veut pas s’enticher d’une gamine de 23 piges comme moi. C’est vrai les gonz' se plaignent toujours qu’un plan cul manque toujours de tendresse ou d’affinité. Avec lui j’ai tout ça. Il me dit c’que j’veux entendre, m’embrasse parfois sensuellement. C’est aussi toujours très cochon mais parc’qu’on aime ça aussi. Honnêtement c’est parfait et ça M’EMMERDE profondément d’me dire que j’retrouverai jamais ça avec un autre. Je voudrais lui en parler. Parc’que oui, on parle aussi. Vraiment on a une relation très particulière. Et tu sais quoi, j’me barre demain avec cette impression que j’vais quand même le revoir la s’maine prochaine. C’est très étrange. Y a comme un goût de suspend, d’inachevé entre nous.

Et puis avec Modjo aussi. J’ai le sentiment qu’on peut se parler, se dire les choses. On s’est revu comme si on s’était quitté la veille. J’ai eu ce sentiment-là avec tous mes anciens collègues de chez K et franchement ça fait plais'. C’était pour cette raison aussi que j’suis rentrée. Je repars rassurée mais avec hâte de rentrer à nouveau. Etrange. Finalement oui, le temps s’est comme arrêté ici durant mon absence. Bien sûr la famille s’est agrandie mais honnêtement à part ça, j’ai presque tout retrouvé comme je l’avais laissé.

Je repars demain et j’ai presque du mal à m’en réjouir. Il va pourtant falloir en profiter encore.