Jeudi est mon jour de congé. Jeudi j’ai regardé la vidéo de Paul Watson et Pamela Anderson chez Ruquier et à un moment Watson il sort cette phrase : "c’est pas la planète que j’essaye de sauver, c’est l’humanité". Là ça fait tilt dans ma tête parc’que je connais cette phrase, je l’ai lue quelque part et elle m’avait marquée. J’ai donc passer ces trois dernier jours a essayé d’me souvenir dans quel bouquin j’l’avais lue. Je savais que c’était récemment. Mais récemment je n’ai lu que très peu de livres. A BDS ? Nan, plus récent. J’me souviens alors d’un bouquin que j’avais laissé à l’auberge à Jogja. Mais ça ne colle pas, c’était un autre bouquin. Je sais maintenant que c’était l’hitoire des soldats Américains au Japon pendant la guerre de Corée. Mais alors quoi ? Et où ? Et puis d’un coup ça m’vient. Fred m’avait filé un d’ses bouquins. Un livre en français. Un auteur que j’connaissais. J’me souviens de l’histoire qui n’avait d’ailleurs rien à voir avec cette phrase ou l’écologie. Ca s’passait au Festival de Cannes. Il y avait un Russe qui tuait des gens. Il y avait plusieurs histoires. Un truc avec un vainqueur. Et l’auteur n’était pas Français. Un auteur que j’connais. Qui m’intéresse. Et hier : ça y est ! Paulo Coehlo. Mais rien à faire, je ne replacerai pas le titre.

Donc voilà, Paulo Coehlo a écrit que ça n’sert à rien de sauver la planète, elle survivra de toute façon bien après nous, mais en continuant de vivre de façon néfaste pour l’environnement, c’est nous-même que nous tuons. Ca n’a pas de sens de vouloir sauver la planète, c’est l’humanité qu’il faut sauver. J’m’en souviens parc’que j’l’avais relue plusieurs fois et notée dans mon carnet. Parc’que ça a complètemnt du sens. Soit Watson a lu Coehlo, soit ça vient pas de Coehlo, soit il l’a juste déduit lui-même. En tout cas j’l’aime bien ce cher Watson. Il est le seul qui a des couilles et fait quelque chose de concrêt. Sens du sacrifice. Et quand ils ont parlé de Greenpeace j’ai jubilé. Dans mon esprit j’ai toujours su que Greenpeace c’était d’la grosse daube, que ça tournait pas rond. Quand il a dit qu’il avait honte d’en être le co-fondateur, j’me suis dit que j’avais pas tord au fond.

Je suis à deux doigts de devenir végétarienne. J’me souviens qu’avant, les gens qui se disaient végétariens, j’les méprisais. J’trouvais qu’ils n’avaient jamais une bonne raison de l’être. Surtout quand ils disaient que c’était pour sauver les animaux j’leur répondais qu’c’était pas en devenant végétarien qu’ils allaient sauver quoi qu’ce soit. J’trouvais qu’ça manquait d’action, de concrêt. Il y a encore quelques mois, quand j’suis arrivée à BDS pour la deuxième fois et que j’ai rencontré Menu… Bon Menu c’est juste qu’elle aime pas la viande, mais on en a tellement discuté et surtout le fait qu’on mangeait pas mal végétarien et que j’ai moi-même dû cuisiner végétarien, tout ça, ça m’a fait réfléchir, et j’me dis juste qu’au final on a pas besoin de viande, ou au moins autant qu’on en mange. Du coup on aurait pas besoin d’entre produire autant. A BDS on tuait un boeuf tous les 3 mois environ. Et encore parc’qu’on était nombreux et que c’était la haute-saison. Et à part du bacon on mangeait pas de porc. Menu tolérait le poulet et mangeait des oeufs donc c’était ça notre alimentation de viande principalement. Pour le porc, j’avoue que j’en suis un peu dégoûtée depuis que quelqu’un m’a dit, je crois qu’c’était en Indonésie, ou peut-être Michelle en fait, que le porc avait le même ADN que l’Homme, ou un ADN similaire, donc si on mange trop de porc notre ADN change. Genre le porc est un animal paresseux, si on mange trop de porc on devient paresseux. Au début j’me suis dis qu’c’était n’importe quoi, surtout qu’en fait la personne qui m’a dit ça reliait ça à la religion, comme quoi Dieu a dit qu’il ne fallait pas manger de porc. Mais ce truc du même ADN et Werber qui dit que l’homme descend du porc et du singe et le porc qui, comme nous, est omnivore et l’anatomie du porc est très proche de celle de l’homme, j’veux dire, c’est pas un hasard ou bien ? Du coup j’suis un peu… dubitative. J’en ai mangé mais j’avoue que j’évite. J’ai l’impression que c’est pas sain. J’sais pas comment expliquer.

Du coup, en plus du coup d’pub du gavage de canards qui souffre le martyre de leur foie malade et du fait que la viande ne me manque pas plus que ça et que l’élevage industriel est complètement abérrant, le végétarisme et moi on se fait de l’oeil, on se toise de loin. Quand j’vais dire ça aux parents ils vont halluciner. J’vais vraiment devoir faire gaffe aux mots qui vont sortir d’ma bouche. Le but c’est de n’effrayer personne. J’suis toujours moi, j’ai juste évolué.