People Always Leave

Démission

Dans la nuit de mercredi à jeudi j’envoyais des CV. Jeudi matin je recevais un appel. Hier apres-midi je passais un entretien. Réponse lundi. Je croise les doigts. Marre de cet hôtel, de ces collègues, de cette ambiance, de ces clients, de ce chef. Bam ! Je provoque le destin et prend ma vie en main. Marre de subir. J’ai au moins le mérite d’avoir les couilles de l’faire. Qui de ces râleuses de collègue peut dire autant ?

J’appréhende la réaction du chef mais hier j’me sentais déjà soulagée à l’idée de ne plus devoir y aller.

Bon aujourd’hui il faudrait que j’achète un cadeau pour Bellia et puis que j’vidange la Saxo. Et puis j’irai voir les cocos en fin de journée.

J’ai toujours les sinus bien pris et la toux qui persiste mais globalement ça va un peu mieux.

Ah et j’ai rêvé de Chulien c’matin. On était j’sais pas où avec plein d’autres gens. On avait une mission ou un truc comme ça. Et puis les autres sont partis pour chercher un truc. Chulien, Mammouth et moi sommes restés dans l’espèce de chambre froide où des denrées alimentaires étaient stockées. Et puis j’me suis couchée à côté de lui, hors vue de Mammouth qui était de l’autre côté d’la pièce derrière une paroi, en laissant ma main entre son bras et son torse, juste en dessous de l’aisselle. Il a d’abord regardé un peu surpris, puis a continué de vaquer à son occupation avant de venir près de moi, m’embrasser la joue et me dire que c’était beaucoup mieux comme ça que quand on s’ignore. Et puis il m’a montré un bouquin que soit-disant il m’avait prêté avant que j’parte. En le feuilletant ça m’a rappelé effectivement des souvenirs. En vrai je me demande si je l’ai pas aussi déjà rêvé c’ui-là.

Rêve qui me fait penser que oui, il faudrait que j’baisse les armes avec lui mais que dans la pratique c’est pas aussi simple…

Allez j’me lève.