Be alright
C’est exactement ça en fait. La force de l’esprit, le karma. Putain, c’est tellement ça.
Hier j’ai pas bossé. J’ai flemmardé à mort, j’me suis presque forcée à aller voir Sat. J’l’ai sorti un peu en main. Ca a été mais c’était pas super non plus. Bon, il y a des jours sans, je l’sais.
Aujourd’hui j’ai pas bossé non plus. J’me suis levée avec une certaine motivation. J’ai cash lancé une machine (fait assez remarquable ces temps-ci), j’ai fait le ménage, genre à fond. J’ai même débouché mon tuyau d’aspirateur. J’étais contente, une fois tout ça fini, qu’il était à peine 11h passé. Putain, mais que c’est bon d’avoir du temps ! Du coup j’ai pu me préparer un bon déjeuner avant d’aller voir Sat. J’avais prévu d’le monter. J’aime pas trop prévoir c’que j’vais faire avec lui parc’qu’en général ça marche pas trop comme je veux du coup, mais là j’avais une certaine détermination. Et ça a été PAR-FAIT ! On a pu trotter un peu : pas de ruade, de rodéo ou d’oreilles en arrière. Pur bonheur ! J’étais tellement heureuse, tellement fière de lui, de nous. Je touche un rêve du bout des doigts. Ca peut paraître débile, mais honnêtement, il y a eut une période où j’y croyais plus vraiment. Monter mon cheval ressemblait à une vilaine grosse bête, ou un plat pas très ragoûtant, un truc pénible, un truc insurmontable. Aujourd’hui j’ai pris du plaisir, et j’ose presque dire que lui aussi. Et surtout, j’ai pris plaisir à le laisser tranquillement brouter juste avant de rentrer. Un temps pour le cavalier, un temps pour le cheval. Je pense que pour Sat c’est très important.
Je suis pas dupe : la séance d’aujourd’hui ne veut pas dire qu’il ne va jamais plus se cabrer ou faire du rodéo. Mais ça me donne confiance et à lui aussi. Et c’est ça qu’on cherche. The journey Babe, not the destination !