People Always Leave

Atitlàn

Je me demande où est passée cette envie d’écrire. Je me souviens lors de mon grand voyage que j’avais souvent envie d’écrire. Je faisais même des mémos que je copiais-collais ensuite ici lorsqu’une connexion me permettait de les poster.

Voilà deux semaines que nous sommes sur la route. Globalement c’est le pied ! Le voyage m’avait manqué. On a seulement quitté le Mexique il y a deux jours et je me rends compte que c’était vraiment un pays génial. Ça ne se passera peut-être pas aussi bien dans les prochains. Mais jusque ici, on est chanceux.

Là on campe au bord du lac Atitlàn au Guatemala. Un endroit idéal, tenu par un Français, peu cher. On en profite pour se poser un peu et laver nos fringues.

Je sais pas si je réalise trop c’que j’suis en train de vivre. C’est arrivé tellement vite ! C’est comme décalé de la réalité. Je sais pas expliquer.

Avec Gus on s’entend bien. Des petites tensions parfois, j’en profite pour m’améliorer sur ce point, lâcher-prise.

Je pense beaucoup à Sat. J’attends avec grande impatience le compte-rendu d’Ela. Je pense pas mal à nous initier au voyage ensemble. On pourrait commencer par des week-ends par-ci, par-là. J’ai longtemps douté mais je pense que ça pourrait lui plaire et qu’il pourrait s’adapter. J’avoue que ça me fait peur. Pour lui. Peur qu’il angoisse, qu’il passe son temps à hennir. Ça se travaille tout ça. Faut juste se lancer.

Le boulot ne me manque pas trop. J’appréhende pas non plus d’y retourner. Chaque chose en son temps. Là, je profite.