People Always Leave

... et des bas !

Pffff... ! J’m’en doutais, d’où mes points de suspension à mon précédent titre d’article. Hier soir à 23h30 je m’endormais déjà et toujours pas d’appel de Dé. J’me dis qu’il doit être fatigué donc je déco tout et me couche. A 00h20 mon téléphone sonne. J’hésite à répondre. C’est Dé. Je réponds quand même. On discute une p’tite heure et puis comme souvent : gros blanc. Il me demande si j’ai rien à raconté. Il me dit que j’peux raconter n’importe quoi, que j’peux m’lâcher. J’étais pas vraiment inspirée alors j’ai dis simplement non. A vrai dire je préfère même plutôt l’écouter que lui raconter des conneries. Et lui il sais parler ! Et puis bon bien sûr il commence à me reprocher (même si d’après lui c’est PAS un reproche !) qu’il n’y a que lui pour faire la conversation, qu’il a l’impression de parler tout seul, bla bla bla. J’ai droit à ça tout l’temps alors bon… C’est vrai, j’suis pas très bavarde, j’ai pas des inspirations sur commande. Lui peut philosopher une trentaine de minute sur une baguette de pain. Pas moi. Et donc du coup vient le fameux "Bon ben j’vais t’laisser alors...". Je sais exactement quand il arrive à chaque fois c’ui-là, je l’sens. Et puis il rajoute : "A bientôt pour de passionnantes conversations.". Un peu excédée je lui dit calmement qu’il n’a qu’à plus me téléphoner si ça le passionne tellement. Bien sûr, le cœur n’y est pas du tout. Mais du tac-o-tac il me répond un franc et net "OK !". Gros blanc. Et puis sur un soupir de quelqu’un de grave saoulé, il termine par "Allez, bisous.". "Ouais, bisous.". Et bam, je raccroche. Et puis RHAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! La colère me monte direct ! ! Putain, qu’est-c’que ça m’énerve ça ! J’suis pas bavarde j’suis pas bavarde merde ! Qu’il arrête de m’piquer des crises avec ça ! Qu’est-c’que ça m’saoule… Et puisque j’le gave tellement ben il a qu’à aussi me laisser tomber, me supprimer de ses contacts MSN et me virer de l’ordre. Il aura du temps en plus pour parler avec des gens QUI PARLENT !! ! Pffff... ! En plus j’suis plus arrivée à m’endormir après ça ! Bon bref. Du coup c’matin tête dans l’fion, pas de très bonne humeur. Doudou le remarque tout d’suite. J’lui dis juste que j’suis crevée. Heureusement qu’il est là. J’ai passé une superbe journée avec lui (comme avec tous les garçons, mais lui maintenant, c’est spécial). Je remarque qu’il fait attention à moi, qu’il me jette des regards de temps en temps, qu’il s’assoit près de moi en cours, qu’il me frôle, etc. A 13h à l’internat j’me suis posée dans son pieu pour siester un peu. Quand il m’a vu il me dit que lui voudrait dormir aussi. J’lui dis en rigolant que y’a pas d’soucis, j’lui fait d’la place. Mais y’avait les autres alors il a pas osé je pense. Et puis plus tard on commence à chahuter. Il m’expulse de son lit et me dit que maintenant j’ai plus l’droit d’y aller. Je râle et tente de me recoucher mais il se pose dessus, s’accroche où il peut et m’écarte avec ses pieds. J’ai lutté mais finalement j’suis arrivée à le chevaucher, et une fois au-dessus de lui, il se calme d’un coup et me regarde droit dans les yeux. J’lui sors : "Et voilà, je suis de nouveau sur ton lit.". Et je m’allonge à côté de lui. On est pas resté longtemps comme ça, on avait cours. A l’internat, alors que les garçons discutaient de la soirée de vendredi soir, j’me rends compte que Bago et Tin-Mar sont au courant de c’qui s’est passé dans la chambre avec Doudou et Dep'. Bago était pas à la soirée et Tin-Mar n’était pas un seul instant avec nous dans la chambre, d’après mes souvenirs. En autom', étant en binôme avec Bago, je l’interroge. Il me dit qu’ils en ont parlé un soir et qu’il a demandé c’qui s’était passé. Bon, heureusement ils ne sont au courant de ce qui s’est passé dans la chambre, donc en gros que Dep' m’a fait des bisous et que Doudou m’a carrément embrassé, et que même pendant c’temps-là, Dep' me caressait le bras. Doudou est arrivé après, captant qu’on parlait de ça et il s’est incrusté dans la conversation. On a bien rigolé. Mais Doudou et moi avons un secret commun que personne ne sait, alors c’est encore plus drôle. D’ailleurs ce matin en maths, on s’écrivait des p’tits mots avec Doudou. En gros on est arrivé sur le sujet : "Et si on faisait des bébés ?". Il me dit ok à condition que j’avorte. J’lui dis alors que j’prendrais la pilule. Il est d’accord. Où ? Quand ? Bientôt, mais pas dans sa voiture parc’qu’elle est trop petite. J’lui propose un RDV pendant un week-end chez lui ou chez moi. Il me dit qu’on verra. J’lui fait comprendre que j’suis dipso et que j’attends qu’il m’appelle. Peut-être que finalement il y aura une suite entre lui et moi… Ma frangine et son copain sont là. On va au ciné.