People Always Leave

Rollerdrome.

Aujourd’hui, j’ai finalement appelé le pote à Reh qui était là hier soir. Je crois qu’il s’appelle Said. J’ai son numéro parc’qu’il avait aussi essayé de m’appeler la veille. En fait j’ai même pas trop fait exprès de l’appeler, du coup j’me suis excusée, pensant que c’était Reh. Il me dit alors que si j’avais besoin de quelque chose, je n’avais qu’à lui demander. A part 2x merci, j’lui avais jamais adressé la parole hein. J’lui d’mande alors d’essayer d’appeler Reh et de lui dire qu’il m’appelle, que c’est vraiment important. Une heure plus tard j’crois, il m’envoit un texto comme quoi Reh v’nait d’se réveiller et qu’il allait m’appeler. J’le remercie beaucoup et là il m’dit que y’a aucun soucis et que j’dois prendre soin d’moi. Euh ouais, d’accord.

Du coup Reh m’appelle. Il est froid et distant. J’lui d’mande quand même s’il va bien, s’il est fâché. Nan, nan, qu’est-c’tu veux ? On parle de mon taf, il trouve la solution comme d’hab'. Anything else ? Ah. Allez dis-moi c’qui s’passe, j’vois bien qu’t’es fâché. Nan. Blanc. Anything else ? Ben nan. Ok, thank you, bye, clap. Mouarf.

Une heure après j’l’ai quand même texté que j’le remerciais pour tout c’qu’il avait fait pour moi blablabla. Il me répond qu’il pensait qu’on était des amis, plus que de simples couchsurfeurs, mais que les amis qui partent sans dire aurevoir ça le blesse.

Ouais. Bon. J’essaye de rattraper l’truc mais j’ai plus d’réponse de sa part. J’crois qu’c’est foutu. Et le pire ? J’pense que j’en souffre plus que lui…