Paroles
Bon. J’écris pour tout laisser là, pour ne plus y penser après. Inch’Allah.
J’étais en train de réécrire l’histoire de Dieb mercredi. En fait, oui, j’ai déjà raconter ça.
Et donc il m’appelle cet après-midi pour savoir si on avait convenu d’un truc ce soir (à la page le gars !). J’lui dit que non. Il propose qu’on se voit, se propose même de ramener un magret (que j’ai jamais vu). Okay, j’lui parle des côtelettes d’agneau que j’m’étais décongelées. Bref. Il demande une heure, j’lui réponds "pas trop tard", il dit 18h30-19h. Parfait.
A 19h40 je l’appelle, je pensais qu’il s’était endormi. Nan, apparemment il était en train de filtrer son kéfir. Du coup il dit qu’il est sur le point de partir. Il débarque 10-15 minutes plus tard, les yeux rouges, dilatés, à moitié clos, les dents noires, le t-shirt à l’envers. Je réchauffe le dîner et on se met à table. Je décide d’alimenter la conversation pour éviter l’ambiance pas très chaude de ne pas refroidir davantage. Il est pas à l’aise, c’est visible et il me le confie. Il fait la vaisselle et demande s’il serait pas préférable qu’il s’en aille. J’lui dis que s’il est pas à l’aise, s’il avait envie de rentrer, je le retenais pas. Il insiste sur le fait qu’il veuille surtout pas m’embêter. J’lui dit en rigolant que c’est déjà fait, dans l’sens où il était déjà là quoi. Il hésite, tourne autour du pot, et décide de rester. Pour détendre un peu l’atmosphère je propose une tisane et un jeu. Ça se passe bien. Et puis on passe au lit. Il fait son affaire, se lève, roule sa clope, bouffe la moitié du pain qu’il m’avait ramené, trifouille la musique puis passé un coup d’fil où j’l’entends demander si il y avait encore du monde, qu’il allait peut-être passer après. Là j’hallucine un peu. Il revient dans la chambre, je lui fait face tout sourire comme si de rien était. Là il commence son discours vaseux : "Ouais en fait j’pensais me tailler, j’veux pas t’embêter davantage, et puis t’es sur ton téléphone, et puis j’essaie d’te parler et tu réponds pas.". Des excuses de merde quoi. Du coup j’l’ai foutu dehors, non sans lui en mettre un peu dans les dents. La vérité, c’est qu’il a pas les couilles d’me dire que comme c’est son anniversaire demain il préfère aller picoler et s’défoncer avec Jo et ses potes plutôt que d’être avec moi. Même pas honnête. Même pas d’couilles. Crétin !
Voilà. Donc maintenant j’veux plus y penser. J’veux plus m’sentir abusée, trahie. Me dire que dommage pour le sexe, et pour ses quelques potes que j’aimais bien. Tant pis. Y en aura d’autres. Putain.