Je me fais chier. Royalement. Je dis pas ça parc’qu’on m’a piqué mon téléphone, mais au moins, avec une carte SIM, j’aurais pu améliorer mon espagnol. J’en viens à penser que j’aurais été mieux lotie chez moi. Bon, okay j’ai une belle vue. Et du soleil. Mais y a pas grand chose à faire ici. Je crois que c’était mon deuxième pire Noël (après Shanghai). Les jours se ressemblent. Une routine s’installe.

Et puis moi quoi. Mais tu sais quoi ? J’arrête de me sentir désolée. Je suis comme je suis. Les autres sont comme ils sont. J’arrête de jalouser. J’arrête de m’en vouloir. Ca fait 1 mois et d’mi que j’suis pas seule, que j’prends pas les décisions que j’veux, que j’fais des compromis. Je me félicite d’avoir tenu aussi longtemps. Vivement ma liberté, mon indépendance !

Je devrais quand même faire un effort pour les 2 semaines restantes, histoire de se quitter en bons termes.

J’arrête pas de penser au retour. Au gars de Tinder qui veut absolument me voir. Olive qui va surement me relancer. Et puis Sylvestre que j’ai envie de voir. Je vais l’inviter, je verrai bien ce qu’il répond.

J’ai hâte de démarrer mon projet immobilier. J’ai hâte d’avoir mon chez-moi. J’ai envie de rénover. La maison de Franz ou une autre. Faire un loft. Une grande pièce à vivre avec une cheminée. La maison à Franz serait idéale.

J’ai hâte de continuer le travail d’Ela avec Sat. Ce voyage aura été pour lui un bénéfice. Je sens que les choses vont bien évoluer avec lui l’année prochaine. Ce sera alors avec lui mon prochain voyage.

J’ai presque fini mon dernier bouquin. Après ça je vais me faire encore plus chier.

Allez, plus qu’une semaine…