People Always Leave

Le hasard c'est Dieu qui se promène incognito.

J’suis assise peinarde à la terrasse d’un p’tit resto café avec mon frangin, ma tante et ma cousine. Là j’apperçois le capitaine d’mon équipe de hockey favorite et son compatriote d’attaque qui passent, tranquillos en mode short à fleurs et lunettes noires. J’suis sous l’choc et me dit que si j’avais d’la batterie, je rendrais folle ma soeur qui aurait kiffé être à ma place. J’viens d’rentrer, j’branche le GSM et là, bam, texto d’la frangine qui m’dit qu’elle a croisé le compatriote en question dans la rue. Allez, honnêtement, y’avait une chance sur combien ?

En fait j’étais pas si peinarde que ça sur la terrasse d’ce resto café. J’me rendais ben compte que la dernière fois que j’me suis r’trouvée au bord d’cette rivière dégueu', c’était en compagnie de Sylvestre. Sérieusement il est dans ma tête h24. Je trouve ça naze que j’puisse pas passer du temps avec ce type, autant que j’le voudrais. J’me repasse mille fois nos soirées en tête, je cherche l’erreur mais la trouve pas. C’est pas anodin tout ça. Y’a quelque chose. Et j’attend le dénouement avec impatience.

Hasard, j’t’emmerde, tout ça c’est bidon.