Aujourd’hui, comme promis, j’ai appelé le reste des viticulteurs et les producteurs de pommes du secteur. Un nom laissé chez un et un CV déposé chez une autre. Cette dernière m’a dit que c’était bien c’que j’faisais quand j’lui ai exposé mon projet. Mais bon ça veut pas dire qu’elle va me filer du boulot. J’ai mis au parfum mes voisines. L’une m’a parlé d’un poste de remplacant brancardier dont je n’ai pas de nouvelle, l’autre m’a dit aujourd’hui que y’aura surement un poste d’agent de surface de nuit à prendre jeudi. Je prie pour que ça soit positif. J’veux bosser bordel !

Hier soir j’ai assisté à un spectacle étrange chez les chevaux. J’y suis allée un peu tard, la nuit venait de tomber, mais la pleine lune étincelante me permettait de distinguer les formes une fois mes yeux habitués. Ils étaient tous les deux devant moi. Et puis Neva a passé sa tête sous le cou de Sat et a commencé à comme lui gratter le cou avec ses dents. Sat, après avoir juste collé son nez contre son cou à elle, s’est mis lui aussi à lui gratouiller la base de la crinière. Ils ont continué ainsi cinq bonnes minutes ! Ils se gratouillaient mutuellement le cou. Pour eux c’est peut-être des caresses, ou des bisous. En tout cas c’était bien la première fois que j’voyais ça et ça m’a laissé sans voix. Ca dégageait une telle beauté…

Mes week-ends commencent salement à se blinder. Ces quarante-sept jours devraient être bien remplis.