People Always Leave

Greg.

Finalement avec la frangine on a décidé d’aller en Ecosse en voiture cet été. On s’en sortira beaucoup mieux financièrement. En gros le trajet jusqu’à Edimbourg avec le ferry ça nous paye même pas la location de voiture pour deux s’maines, sans le billet d’avion. C’est tout vu. Tant pis, on perdra du temps à traverser toute l’Angleterre, mais c’est les vacances, on aura le temps pour ça. Ca nous permettra de faire une escale à Londres.

Vendredi soir METCK nous a invité chez lui pour son anniversaire. Toute la clique était là, même Guy qui était en vacances. Thomas est arrivé en dernier (après moi donc) déguisé avec un masque d’un type horrible, un long manteau noir et un chapeau melon. J’ai failli pas le reconnaître. J’étais à table dans le salon avec les gonzesses en début de soirée quand tout d’un coup un truc fou. Une super méga envie de fumer me prend. Genre impossible d’me l’sortir de la tête, je mourrai d’envie d’me grillet une tige. Au bout de dix minutes j’y suis allée quoi. J’vais pas m’ôter ce plaisir quand même. Du coup j’suis restée avec les mecs dans l’garage après ma clope. Et EVIDEMMENT, ils ont remis l’histoire de mon capot sur la table. J’ai vraiment flippé quand ils ont commencé à me demander avec qui j’ai fait ça. Je savais même pas comment réagir. J’ai dis comme les gamines : tu connais pas t’façon. J’crois qu’on peut pas s’faire plus capter que comme ça. Thomas a joué l’jeu, jusqu’à c’que Raph' lui sorte : Thomas t’y es allé un peu fort quand même ! Là j’ai vu dans ses yeux comme il l’avait pris de court. Il a balbutié un truc, surpris, et est remonté chez les gonz'. Raph' est au courant, les coïncidences sont trop flagrantes maintenant. En plus je sais qu’on peut rien lui dire à lui, il balance tout. Mais comment sait-il bordel ?

Bref. En fin d’soirée il ne restait plus que Vio et Raph', Thomas et moi. Et en partant, Thomas et moi étions seul car il était garé juste derrière moi. J’me suis foutu d’sa vieille Opel. Lui a insisté pour me refaire la bise. Et puis on est parti. J’l’ai suivi un p’tit moment et évidemment, dans la rue d’la Girafe, il s’est arrêté, a fait le flic qui demande mes papiers, s’est penché et m’a embrassé. Evidemment j’en mourrai d’envie, autant que d’la clope. Mais merde, c’était le temps de l’invasion. Juste pas moyen quoi. Bon le lendemain j’lui ai envoyé un p’tit texto qui disait que j’avais beaucoup apprécié ce p’tit avant-goût, et que j’attendais la suite avec impatience. On verra bien donc.

Et puis lundi soir Hélène m’a invité à bouffer raclette chez elle, pour pas changer. Mais j’ai trouvé ça sympa, même si ça sentait le rattrapage du faux plan de samed soir. Mais bref.

House me fait parfois penser à Sylvestre. Le même cynisme, la même répartie. Putain d’merde, j’pense à lui tous les jours.

Oups, Dé m’appelle.