People Always Leave

Bonnet rouge

Je relis nos échanges de textos avec Sylvestre et j’me trouve relou. Collante. Too much. En fait, quand j’aime un truc et que je le touche du bout des doigts, j’veux plus le lâcher quoi. Et j’ai tellement peur de le perdre que je fais tout pour le perdre. Depuis le début c’est comme ça avec lui. Je fais tout pour attirer son attention, pour lui plaire, résultat : il me fuit !

On est en train de textoter vite fait. Je ne m’attends à rien.

Pour être honnête, je l’ai vu dimanche. En revenant de chez Dri, j’ai hésité à faire ce petit détour par chez lui, j’ai hésité jusqu’au dernier moment, et puis j’me suis rappelée que c’est les vacances scolaires, qu’il n’était sûrement même pas là. Du coup j’ai tourné à gauche. J’ai ralentis en sortent du virage. Et là il était. Marchant sur le trottoir. J’ai paniqué. Complètement. J’ai fais une marche arrière et un demi-tour carrément inconscient dans ce virage. J’avais la trouille qu’il me voit. J’ai eu chaud.