Hier soir j’suis allée au concert de mes Princesses. C’était sympa. Et puis en rentrant, vers 23h30, ben j’avais pas envie d’rentrer. Du coup j’me suis arrêtée dans une p’tite forêt sympa, avec mes meilleurs potes Bob, Malbo et Kro. Et puis d’un coup j’me suis rappelée que Dé avait essayé d’m’appeler la s’maine passée et que j’l’avais loupé. Alors j’l’ai appelé. Par "chance" il était chez lui, seul et sans électricité parc’que son proprio est un blaireau. On a discuté jusqu’à 1h. Ca m’a fait du bien, ça m’a redonné confiance.

J’lui ai raconté mon histoire avec Sylvestre. Il m’a conseillé de pas le relancer car ça pourrait aggraver les choses. Il m’a dit d’attendre la prochaine soirée qu’on fera, et d’essayer de lui en parler à c’moment-là. D’après lui, il paraît évident par ce mail que j’avais envie de plus que simplement boire quelques bières avec lui vu c’qui s’était passé la fois précédente, que ça le mettait surement dans une position inconfortable, qu’il était difficile de cerner ce que je voulais en général et donc qu’il n’avait pas compris le véritable fond de ma pensée.

Dé me comprend parfaitement mais malheureusement n’a pas pu me donner de solution puisque dans cette situation il n’y en a pas. Tout pourrait être tellement simple. Mais non. Parfois il vaut mieux ne pas agir pour espérer avoir quelque chose, parc’qu’à trop forcer les choses on arrive à rien. Voilà.

Et puis j’lui ai dit que ça f’sait maintenant longtemps qu’on se connaissait, que j’trouvais ça vraiment cool. On est arrivé à un point où chacun sait qu’il peut compter sur l’autre, je pense. On est lié et on le s’ra toujours. Comme un point de repère. Il est un de mes points de repère, et j’me suis sentie vraiment rassurée et confiante après avoir raccroché.

Si on revient au 30 novembre 2008, qui l’eût cru hein ?