People Always Leave

Occasion.

Hier soir, soirée moules-frites annuelle.

C’est là où j’en ai profité pour annoncer mon départ à mon voisin. Mon voisin c’est comme mon deuxième père. Je l’ai toujours connu. Il a souvent été là pour moi. Donc c’est évident que je me devais de le lui dire moi-même. Il l’a bien pris même si je pense que ça l’a un peu surpris. Il m’encourage vivement à le faire mais m’a mis en garde : ne pars pas plus de deux ans Sara. Reviens. Pars, mais surtout reviens. Sinon tu perdras trop de chose ici, tu être trop à l’écart de ta famille et de ta vie d’ici. Lui le sait mieux que quiconque : à 15 ans il a quitté l’Italie pour venir en France. Il a perdu beaucoup, mais a également trouvé une femme, une maison, des enfants, un boulot. Au final il ne regrette pas, mais il faut le savoir.

C’est égalemet là où j’ai fait la connaissance d’Occasion. Un futur marié qui a trompé 3 fois sa future femme et n’hésiterai pas à recommencer. C’est pour ça qu’il m’a filé son mail du boulot, pour une occasion. Il m’a dit clairement que ce s’ra uniquement une relation sans lendemain, d’accord. Du sexe pour du sexe. Ok. C’qui m’dérange un peu là d’dans, c’est l’étiquette "femme-objet" qui m’colle à la peau. Après tout j’en profite tout autant que lui, mais lui va se marier. Il l’a sa vie écrite. Moi, c’est ma galère qui est écrite. L’autre jour j’ai lu un article sur les étudiantes qui, pour payer leurs études, pratiquent la prostitution de luxe. Certaines se sentent contraintes de faire ça (mais perso j’y crois moyen), mais d’autres le font aussi par plaisir, voire même sans avoir de difficultés financières. C’est donc possible. D’ailleurs, même des putes du bois d’Boulogne y trouvent du plaisir. Bon. Suffit de, quoi.

To be continued.