People Always Leave

Just do it fine.

Je me pose des questions. Des tas de questions.

Ce soir j’ai pris la décision secrète que j’n’aurais pas d’enfant. Cette fois-ci vraiment, intimement. J’m’en suis persuadée. Persuader, c’est par les sentiments. Convaincre, par les arguments.

Quand j’vois mon frangin au collège où ils semblent tous être des incapables. Ne pourrais-je rien espérer de mieux pour ma progéniture ? Ce système est pourri, moisi, bouffé de l’intérieur. Tout ça ne vaut plus rien. L’école d’aujourd’hui apprend juste qu’on a pas envie d’y aller.

J’ai l’utopie d’un endroit paisible, loin de tout. Un endroit où je pourrais les élever à ma façon, ou dans une institution digne de ce nom. Une utopie, certes.

En réalité j’ai peur. Ce soir, j’ai peur. J’ai lu que ce ne s’ra pas facile. Loin de là. Les cons sont partout. La moisissure aussi. Peut-être même encore plus sous le tropique. Je n’espère pas. Mais, je n’en reste pas moins dupe.

Cris est tombée amoureuse de mon prénom. C’est la raison pour laquelle elle est venue vers moi. On s’est envoyé des textos aujourd’hui. J’ai hâte de la rencontrer.