People Always Leave

Chocolat et vert sapin.

L’autre jour Karcher m’a d’mandé c’que j’avais fait avec ma voiture. Bien entendu, il voulait parler de mon capot enfoncé. Du coup j’ai vraiment cru que Thomas avait balancé. Parc’que Modjo ok, mais Karcher !

Thomas, faut qu’on cause. Tu sais, tu peux m’le dire si t’as raconté quelque chose à Karcher ou Modjo. J’m’en fous, mais dis-le moi.

Nan, de nous deux, c’est TOI qui a dit quelque chose.

Bon, ok. T’façon, Thomas, je savais qu’il était honnête. Plus ou moins…

Aujourd’hui Karcher m’a invité à boire un café. Thomas était présent, évidemment. Et puis Karcher se lance : alors Sara, t’m’as toujours pas raconté tes aventures avec ta voiture. Et Thomas d’en rajouter : pourquoi, qu’est-c’qu’elle a sa voiture ? Inutile de décrire son regard plein de malice et son sourire radieux collé sur sa face. Ah mais t’es pas au courant ? L’autre jour j’ai croisé sa Saxo bicolore et, Ô doux Jesus, la douce lumière du moment a refleté deux beaux creux à l’avant de son capot, juste au-d’ssus de l’insigne tu sais ? ! Hahaha ! C’est un signe qui trompe pas ça Sara.

Thomas s’est mis à rire. Du coup j’ai voulu rigoler aussi. Ah mais nan Karcher, tu sais en fait j’l’avais prêté à une copine et elle a dû salement s’faire troncher la pauvre. Redoublement d’hilarité dans l’assemblée. T’y vas un peu fort dis donc Sara. Mais nan Karcher, mais tu sais, ça reste entre nous hein. Oh Sara, faut pas avoir honte d’avoir une vie sexuelle tu sais, au contraire…

Il a pas tort sur c’coup-là le Karcher, mais si le troncheur en question n’se poilait pas juste entre nous, j’aurais moins d’soucis pour en parler.