Pour une fois, Achille, ou Jesus, peu importe, avait raison.

Aujourd’hui j’ai trouvé une bonne raison pour passer à l’atelier. Sans espoir, comme convenu, mais j’avais au moins envie d’tenter ma chance. Et bingo ! Le Destin avec un grand d m’a souri.

Alors que j’étais en pleine conversation avec Matthias, un "Saraaaaaaa !" a retentit dans tout l’atelier. Mon Thomas était là, et de bonne humeur qui plus est. Mon sourire ne m’a plus quitté. Grâce à un de ses subterfuges flagrants à 10 km à la ronde, on a pu se retrouver plus ou moins en intimité. Bon, j’dis plus ou moins parc’que Matthias n’était pas loin mais il meulait sa pièce alors.. Thomas a commencé. Alors Sara, t’a quelqu’un en c’moment ? Là j’l’ai remercié très fort intérieurement. Nan, et toi ? Non plus. Bon, ben là j’ai plus réfléchi, j’me suis lancée à l’eau. J’lui ai proposé un rencard chez moi dans la nuit du 24 au 25, puisque je s’rais la seule à rentrer chez moi. J’ai vite rajouté qu’évidemment j’sais bien qu’il doit avoir un truc de prévu ce soir-là mais que ça ne s’rait de toute façon pas avant 1h. Tout sourire, il me répond qu’il est chez ses parents la veille de Noël, que donc à 22h ça s’ra fini, et que donc ma proposition se tient à 90%. J’me suis ret’nue d’sauter d’joie mais l’idée était là. Il a rajouté qu’c’était une très bonne idée, et qu’il le fallait, et que c’est dans 9 jours, 9 longs jours sous-entendu. Il crève d’envie de moi, j’l’ai senti. Et moi j’ai la fièvre de lui. Ma patience, ma plus belle qualité, paye enfin.

Po po po ! Ne nous emballons pas. J’l’ai quand même prév’nu que s’il comptait me poser un lapin, c’est pas 20 minutes avant l’heure. Parc’que 10% c’est pas rien quand même. Il a répondu qu’c’est vraiment en cas de gros changements. Stupid smile on my face.

J’ai pas cessé de penser à lui toute l’après-midi. Impossible de travailler. Et dire qu’il reste encore 9 jours…

Tout bien réfléchi, c’est la pasteur qui avait raison…