People Always Leave

Bilan.

Il y a un an jour pour jour, j’ai écris que j’avais le sentiment que 2010 serait une bonne année, qu’Achille veillait sur moi.

A cet instant précis, je n’en dirais pas tant pour 2011.

Mais l’heure est plus au bilan qu’à la projection dans l’avenir. Novembre est plus propice pour ça, parc’qu’en décembre l’heure est à la fête, à la joie, à l’amour. Ca fausserait tout.

Mes choix cette année m’ont souvent déçu. Je suis une putain d’célibataire, une putain tout court, la fille qu’on plante, la fille qu’on aime pas, la fille qu’on baise et qui aime être baisée.

Je suis la fille qui s’croit intelligente, qui pense qu’elle a sa place dans sa boîte, qui croit dur comme fer qu’elle va réussir ce putain d’concours mais bordel ! Aujourd’hui encore j’ai montré à quel point j’suis à la masse. C’est pas le rythme qui me manque Sylvestre, c’est tout l’reste !

Cette musicienne râtée, ouais celle qui au final ne touche qu’une fois par s’maine son piano pour avoir bonne conscience devant ce prof qui prétend croire en elle, mais qui paraît tellement loin d’la réalité.

Je suis aussi cette enfant de bonne famille qui déteste sa mère, parc’que son père l’a épousé. J’me sens tellement pitoyable d’écrire ça. Tellement égoïste. J’me donne envie d’me crever les yeux.

J’n’ai pas d’amis et j’suis l’amie de personne. Je côtoie des gens. Ca s’arrête là.

J’me demande encore en souriant c’que j’fous ici. Achille, arrête tes conneries. Y’aura assez d’occasions demain matin quand j’prendrai la route pour la routine. Y’aura assez d’ravins, assez d’arbres et de plaques de verglas, ou de camions qui perdent le contrôle…

L’espoir, c’est ce qui meurt en dernier.