People Always Leave

Goeland.

Hier soir Didier et moi avons pratiquement que parlé de samedi et de notre "relation". C’qui l’dérange c’est que c’est contre ses principes. Pour lui ça s’fait pas. J’lui ai bien fait comprendre que c’est lui qui a commencé. Monsieur se défend en disant qu’il voulait juste un câlin. Mon cul oui ! Sa pipe aussi il l’a voulait !

Bref. Il m’a aussi avoué qu’il avait peur de s’attacher à moi en d’en être déçu par la suite. Il a déjà souffert pour une fille, il ne veut pas que ça recommence. Ce qui est compréhensible. J’lui ai dit que moi aussi j’ai souffert. Et que en plus c’es tout récent. C’est surement de là que vient mon comportement de "libertine". Il me l’a fait remarquer, que je ne veux pas me poser. J’lui ai dit que j’y crois plus trop au grand amour. Même pas trop par mauvaise expérience, parc’qu’on peut pas dire que j’en ai vraiment, mais je préfère qu’il me suprenne. J’veux pas l’attendre bêtement. J’voudrais qu’il me fasse frémir dès le premier regard. Genre un gros frisson, les poils qui s’hérissent et tout. Bon, là j’rêve déjà trop.

Bref. La suite est plus intéressante, si on veut. Là il me dit que pourtant j’ai pas loin à chercher. J’lui d’mande c’qu’il veut dire par là. Il m’avoue qu’il connaît quelqu’un qui a des vues sur moi. Au bahut ou dans l’groupe ? Il fait l’ignard. J’insiste un peu. Il ne veut rien dire. Mais, j’ai un don, ou un talent, que Dieu m’a fait cadeau, et dont je lui remercie infiniment, c’est que j’arrive à faire dire aux gens ce qu’ils veulent me cacher. Nimporte que ce soit. 9 fois sur 10 j’y arrive. Et ce fut bien sûr le cas, bien que ce Monsieur se pense têtu, eh ben je l’suis bien pire que lui.

Il s’avèrerait donc que William a le béguin pour moi. J’l’avais senti. Mais j’me suis dis que c’était parc’que c’est le début. Une grosse bouffée d’affection quoi. Ca arrive souvent. Ca m’arrive souvent aussi. J’espère que c’est pas le cas pour Didier et William, ce que je ne pense pas, mais souvent j’ai cru que des gens étaient indispensables pour moi alors que finalement ce n’étaient que des lubies d’un moment. Bref. J’lui dit que c’est pas vrai. Il me répond que j’ai d’la merde dans les yeux alors, parc’que même le Porto Bico l’a remarqué. Zut ! J’veux pas ça moi. J’l’adore mon William, mais j’ai pas d’sentiments pour lui. Et pour moi c’est déjà une évidence qu’il ne se passera rien entre nous, mais ça m’fait d’la peine pour lui. Didier m’a fait promettre de ne rien dire, et de faire comme si de rien était. Dur…

Enfin en même temps le Didier il a mis son temps pour cracher le morceau parc’que soit disant c’est par respect pour cette personne là. Là j’lui balance : "Ouais mais à part ça tu couches quand même avec moi quoi!". Et là, genre sainte-nitouche-j’me-mouille-pas-là-d’dans-j’suis-pas-responsable-j’ai-rien-fait, Monsieur me répond : "C’est TOI qui couche avec moi !". Depuis quand on fait l’amour à un ? Enfin bref, à la limite… mais qu’il me sort après que j’lui ai sauté d’ssus, que j’l’ai embrassé cash comme une dingue et tout ! Là non Monsieur ! Je sais c’que j’ai fait et je sais c’que TU as fait aussi ! Il parle que j’étais bourrée mais j’crois qu’il avait un coup d’plus que moi dans l’pif. Bref.

Je suis en plein dilemme de trouvaille de cadeau pour William. J’voulais lui acheter la Nuit de l’Homme d’Yves Saint-Laurent mais 38 euros pour 40 ml ça fait mal au cul ! Dommage, ça lui aurait plus. Il m’avait dit qu’il voulait ce parfum puisque visiblement Monica Bellucci l’aime bien aussi.

J’ai aussi pensé à un bonnet de Noël en vrai fourrure artificielle qu’il recherche ardument, mais comme dit, c’est dur d’en trouver ! Et puis j’avais la bonne idée d’un t-shirt sympa sur Goeland.fr mais ça m’coûterait plus cher d’me l’faire livrer en urgence samedi que le parfum… Du coup je sèche. J’vais essayer d’aller à St samedi matin. En attendant j’vais m’creuser la cervelle encore un peu…

William est en déplacement, le jour de son anniv'. Pas d’bol ! Quoique son collègue qui l’accompagne a anniv' aujourd’hui aussi. Ils sont donc allés au resto. Quand il rentre à l’hôtel il m’appelle. Ca m’fait un peu flipper parc’que parfois il a les mêmes intonations que Dé au téléphone. Mais non. Pas y penser, pas y penser…

Je grelotte. J’vais m’foutre au chaud dans mon pieu et essayer de finir enfin Domino, en attendant William.