People Always Leave

Parnell.

Aujourd’hui je vis un peu comme une clocharde. J’ai un toit sur la tête tous les soirs certes, mais mes vêtements sont dégueu', puent. Je prends une douche presque tous les jours mais quand tes fringues n’ont pas été lavés en au moins deux semaines…

Haha j’suis dans la rue, Vulcan Lane, j’attends Vince avec qui j’vais prendre un café et là deux jeunes me proposent de goûter de la bouffe mexicaine pour promouvoir un nouvel établissement de bouffe mexicaine. Sara la clodo qui crève la dalle parc’que trop ful de s’acheter d’la bouffe correcte ne dit pas non !

Je marche dans la rue, la nuit à peine tombée. Je passe devant un hôtel de luxe et vois des touristes fraîchement sortis du taxi. J’me dis que moi aussi j’voudrais avoir assez d’tune pour m’payer ce genre de vie. Et puis plus haut il y a une vieille bâtisse style victorien complètement recouverte de plante grimpante (lierre ?). J’me demande combien d’années il a fallu. Nombreux des passants que je croise sont d’origine asiatique. J’me demande comment on se sent d’être dans la peau d’un bridé. Ca c’était hier soir.

Tout à l’heure j’ai vu deux personnes en chaise roulante se croiser sur un trottoir. J’me suis d’mander s’ils allaient se faire un signe comme deux motards ou deux routiers qui se croisent. Il ne se sont même pas regardé. Et là il y a de la fumée qui sort dune poubelle devant moi. Surement un fumeur qui a mal éteint sa cigarette. C’est assez drôle.

Vince est là.