People Always Leave

NL.

Vendredi soir Thomas et moi avons passés la soirée ensemble. On voulait aller à l’hôtel mais après s’être fait refoulé deux fois, on a opté pour le bord d’une route qui ne mène nulle part, donc par où personne ne passe. Comme c’est moi qui lui ai parlé de cet endroit, il pensait que j’emmenai toutes mes conquêtes ici. Pourtant quand il m’a dit clairement qu’il n’y avait qu’avec moi qu’il prenait le risque de ne pas mettre de préservatif, je lui ai assuré qu’il ne prenait aucun risque puisque je ne couche avec personne d’autre. Il n’a pas cru gober. Ou alors il cherchait juste à me taquiner.

Il a été vraiment super toute la soirée. Très doux et tendre. Il aime me parler doucement au creux de l’oreille. On s’est beaucoup embrassé, beaucoup caressé. Il a même lâché un "si tu étais ma femme".

Et puis c’est le drame. Après un bon début, blocage. Le plaisir laisse place à la douleur. Tout mon corps est crispé et impossible de me relâcher. Thomas veut à tout prix une raison, mais je ne sais pas quoi lui répondre et ça m’énerve. Je hausse le ton et lui perd un peu son calme aussi et me remet en place. "Déjà tu m’parles pas comme ça et tu te calmes. On est des adultes, on est pas là pour s’prendre la tête. J’ai été plus que gentil jusqu’à maintenant, estime-toi heureuse, alors tu t’arrêtes sinon j’rentre chez moi.". Bon là c’était clair. Ca s’est quand même très bien fini. Après plusieurs tentatives, on a réussi à trouver la bonne formule.

Il m’a dit entre autres qu’il aurait préféré être à l’hôtel pour pouvoir me réveiller avec des bisous au matin, que je devrais voir d’autres hommes mais que lui et moi on devrait se voir plus souvent.

Il a suffit que j’en parle, que je dise que j’aimerais enfin quelqu’un qui pense comme moi pour que Thomas se transforme en cette personne. Hasard, t’es grillé là.