People Always Leave

Le bonheur ne vient jamais seul.

Aujourd’hui, ce soir, il est 22h30, je suis assise à la table de la petite terrasse, seule, dans le froid. Brett et moi on a était voir un film français à Fremantle au festival du cinéma français. Il a dormi les trois quarts du film mais dit qu’il a aimé ce con. Je croyais que c’était pour m’emmerder, j’le pense toujours d’ailleurs. On est un peu en froid. J’sais pas trop pourquoi. Il a tendance à s’énerver rapidement et moi à faire l’indifférente. Du coup c’est un peu tendu là. J’ose pas trop me coucher. C’est quand même sa chambre.

C’est dans ces moments-là que j’aimerais bien ne jamais avoir quitter la France. Pouvoir sonner chez Hélène pour monter à la chapelle picoler des bières et fumer des clopes. Ou juste prendre ma caisse et retrouver Malbo, Kro et Bob au détour d’un chemin sombre. Finalement ces moments-là ne sont pas si différents de celui là. Même tristesse, même rengaine. Je ne sais plus du tout c’que j’dois faire ou pas. J’suis paumée. J’ai peur. Surtout d’avoir commis une grosse erreur. J’me suis peut-être surestimée. Tout ça n’est qu’une perte de temps.

Ou alors pas. Et alors la nuit porte conseil. Donc va dormir Sara. Va dormir.