People Always Leave

J-59

Aujourd’hui je me sens bizarre. Tout va bien, je fais ce que j’aime tous les jours. Avec les chevaux ça s’passe de mieux en mieux. Sat est très joueur, il me taquine mais je sais que c’est pour jouer, c’est un gosse. Et Neva la Sage est un peu plus distante mais ça va. Et puis mon départ qui approche. Enfin voilà quoi, j’peux pas m’plaindre.

Mais voilà, j’suis mélancolique. J’arrête pas de penser à Sylvestre. Je dis pas que c’est pour ça mais ça m’aide pas. J’me dis qu’au final tout ça c’était pas rien putain ! Que ça voulait dire quelque chose, même si lui ne l’admet surement pas. J’espère sincèrement qu’il y aura une suite, ou une fin, mais plus d’attente ou de doute comme maintenant.
Et puis ce week-end y’a cette soirée d’moules-frites de merde que j’ai pas envie d’faire. Voir la gueule de faux-cul d’l’autre me fait vomir d’avance. Il m’horripile. C’est vraiment le dernier type qu’j’ai envie d’voir en c’moment. Et d’un autre côté j’ai pas envie d’le descendre comme ça parc’que j’ai pas envie qu’ça finisse mal. En tout cas, j’vais passer le week-end avec lui, plus ou moins, et ça m’fait chier, vraiment.
J’ai envie d’parler à Dé. J’vais envie d’voir Thomas.

J’vais bien mais j’ai des choses à régler en fait. Vivement que j’en vois le bout.

I want you now, I feel my heart implode, I’m breakin out, escaping now, feeling my faith erode.