People Always Leave

Feu de joie.

Samedi soir, alors que j’mattais O’brother sur ma télé avec ma fraterie, Thomas me texte qu’il n’est pas saoul. Okay. RDV donné à minuit au QG.

On est allé à son pré. On s’est bécotté sur ma voiture (qui prend cher) et puis il a allumé un petit feu pendant que j’installais notre petit nid. L’herbe était mouillée mais mon amant avait tout prévu : bâche, matelas pneumatique et bouteille de vin. J’ai apporté les couvertures et même un oreiller. On s’est assis près du feu, on a trinqué en s’embrassant, on a un peu discuté. Et puis on a baisé plusieurs fois. Tout se passait bien. Vraiment. J’ai fini par ma fellation 5 étoiles comme il dit. On a fini la bouteille cote à cote devant le feu en discutant un peu et fumant des tiges de 8. Il a encore mentionné ce "si on était en couple". C’était bien. Et puis, alors qu’on projetait de s’en aller, il m’a fait l’amour, vraiment. Je ne sais pas si ça a vraiment changé quelque chose pour lui, mais pour moi, c’était très différent. On a remballé, on s’est embrassé et on est s’en est allé.

Le stade physique est dépassé. C’est autre chose à présent, j’en suis sûre.

Plus que quatre jours de taf avant les vacances. 15 jours in Scotland. J’ai hâte.

Et puis sinon rien. Ou alors pas envie d’raconter. La réunion de samedi matin par exemple. Où le prof de musique a prétendu changer de discours alors que je n’ai pas vraiment saisi la différence. En même temps ça fait mal de ne plus faire parti du "plan". Je suis hors circuit et j’me suis sentie inutile à cette réunion. Il ne m’a même pas une seule fois adressé la parole. Ca veut tout dire nan ? Du coup est-ce bien utile que j’vienne aux répétitions prévues à la rentrée ? Honnêtement ? Mouais…

Bref. J’veux penser à autre chose. J’ai presque l’impression que c’est déjà de l’histoire ancienne…