People Always Leave

Bangkok

Aujourd’hui, ohlàlàlàlà, je subis un changement de ouf !

J’suis à Bangkok.

Hier j’surfais sur le net et puis j’me suis mise à chercher des infos sur la permaculture. J’cherchais une défintion, j’voulais savoir c’que ça signifiait vraiment. Là j’suis tombée sur la vidéo de Sepp Holzer, un Autrichien, qui fait de la permaculture depuis 50 ans dans une région montagnarde complètement pas faite pour. Et pourtant il fait pousser des cerisiers à 1250m d’altitude. Tout ça parc’qu’il a pigé le pourquoi du comment. Ce gars m’a retourné la tête. Ensuite la vidéo un Alsaco du sud qui fait pousser des tas d’trucs en laissant faire la nature. J’avais lu un article sur ça il y a quelques mois de ça aussi, un type qui balance juste des graines sur son terrain et il se retrouve avec des sacrés légumes tous les ans, juste en laissant faire, même pas en arrosant.

Je crois que c’est ça qui m’a toujours correspondu, cette idée de laisser faire la nature, c’est moi. C’est mon principe. C’est ma vision. C’est drôle comme j’me sens soulagée d’un poids. Soulagée que j’étais toujours dans le vrai. Soulagée de pouvoir enfin être moi-même et arrêter d’essayer de rentrer dans un moule, de me forcer à penser comme on veut qu’je pense, d’me forcer à croire des "vérités et procédés généraux". Non je n’suis pas folle. Non je n’suis pas une putain d’écolo. C’est les autres qui sont des pollueurs et inconscients. Je suis dans le Vrai. Tout se recoupe. Retour à la source, aux origines, à la nature. C’est ça. C’est moi. Tu vois quand j’ai lu l’Alchimiste il y a 3 ans, j’pensais pas à quel point ce livre me parlait. Le Trésor, la Légende Personnelle. J’suis en plein d’dans bordel, depuis 3 ans.

Aussi j’ai pris la décision que j’ferais tout pour ne pas sortir de ma région. L’idée ne me plait pas de toute façon et je sais que même si parfois j’ai tord, je dois suivre mon instinct, mon sentiment, mon coeur. Pour mon bien. Ca va être dur. Mais c’est possible. J’vais tout faire pour.

J’ai RDV avec Megan dans 30 minutes.