People Always Leave

Au point de depart.

Aujourd’hui je me retrouve chez Reh, comme le premier jour où j’ai posé le pied sur ce pays.

Je le lui ai effectivement annoncé hier soir. Il a dit que je faisais ce que je voulais, mais la colère était déjà visible dans ses yeux. J’ai voulu lui faire avouer qu’il en avait rien à foutre. Je lui ai balancé ce que je pensais pour la weed. Au début, étonnamment, il est resté calme. C’est parce qu’il était saoul, l’info met plus de temps à monter à ce qui lui reste de neurones. Et puis il m’a demandé pourquoi je ne partais pas tout de suite. Ben il est un peu tard et j’avais pas envie de trimballer toutes mes affaires. Là, il s’empare de sa chaise, la balance dans le décor en gueulant qu’il allait le faire pour moi. Bon ben là j’allais pas le laisser faire quoi. Il m’a donc "aidé" à charger ma voiture, en me traitant de tous les noms. Ça prouve juste que j’avais raison. Quelle enflure !

Je suis donc arrivée chez Reh un jour en avance. Mais il dit que je suis le bienvenu ici. Au pire, je vais dans un backpack. J’ai l’argent. Let’s see.

Une heure après m’avoir foutu dehors il m’a envoyé un texto disant qu’il était désolé d’avoir voler ma weed. Je crois pas que ça soit sincère. Encore une heure après il m’a envoyé un email me souhaitant un bon voyage, blablabla.

Hier soir, dans le lit de Reh, j’étais vraiment pas bien. J’avais juste envie de rentrer en France, à la maison, où c’était vraiment pas si mal. Il m’arrive que des merdes ici. C’est nul. J’suis déçue…