People Always Leave

Le titre est vide mon cul !

Bon j’ai passé un excellent moment avec toi qui m’a beaucoup perturbé...j’ai pensé à toi en long en large, en travers durant le samedi matin...être amoureux ? Peut être que oui en fait...même si je me le suis "interdit". Ce qui est sur c’est que j’ai ressenti de l’amour pour toi dés les premiéres minutes passées ensemble. J’en suis à un stade de ma vie où je réalise comme c’est précieux et comme j’aurai été prêt à tout pour toi parce que je veux vivre ma vie pleinement désormais. Tu ne le veux pas ok j’ai compris. Je t’aime et je pourrais être amoureux mais je t’aime suffisamment dans tous les cas pour savoir que je veux que tu soies heureuse, avec ou sans moi, parce que je suis comme ça...j’ai découvert grace à toi que je pouvais aimer sans compter, comme quand j’avais 10 ans de moins, comme avec la femme qui m’a donné mon année de bonheur. Avec toi bien sur c’est différent, nous n’irons jamais jusque là mais je sais que j’en aurai été plus que capable avec toi et je pensais que ça n’arriverai plus jamais. Pourtant tu es arrivée, là dans mon univers ou plutot j’ai vu un peu du tien et j’ai réalisé que j’aurai pu tout quitter pour aller vivre à St. Pas pour vivre avec toi d’abord mais pour être proche de toi, avoir mon chez moi, mon appart, me trouver un taf, et qui sait te voir une fois de temps en temps, te voir évoluer, et faire grandir pas à pas notre "histoire". Mais elle n’aura pas lieu je l’ai bien compris. Le fond est là, Sara.

Tu sais je me pose la question tous les jours si un jour ça sera simple et juste possible, naturellement, avec quelqu’un… les occasions n’ont pas manquées mais si ça ne marche pas il y a bien une raison, j’suis maudite. N’importe quelle fille, n’importe quelle femme rêverait d’entendre/de lire ces mots et elle en serait ravie, j’te l’souhaite en tout cas.

Toi tu te dis maudite… Mais au final tu as la partie "facile" de la chose...moi je vois ce que je ressens, ce que j’aurai pu faire pour toi, pour nous...je vois la complicité entre nous deux, à bien des niveaux et je suis sur qu’à plein d’autres qu’on n’a pas exploré elle aurait existé aussi...Je vois tout ce qui me parait essentiel dans un couple quand on passe du temps ensemble. Il manque juste un truc : tu ne m’aimes pas. Tu ne peux même pas imaginer ce que ça peut être de vivre de ce côté de la barriére.

Surement.

C’est dommage mais je suis fou hein, les fous ne sont pas tristes, il se contentent de se lancer un peu plus dans leur folie. Finalement c’était un pied de nez pas un signe que m’a fait le destin ...mais j’y suis habitué, je me suis juste oublié dans l’histoire.

Je regrette.

Garde les regrets pour ton lit de mort. En attendant vis.

Nan. C’était plus facile avant ce putain de 31 décembre. C’était niquel. La pilule était passée.

La pilule est toujours passée. Tu ne m’aimes pas tu te rappelles ? Quoi qu’il en soit ou pas, tu en es au même point.

C’est bien différent, tu ne m’aimais pas non plus avant.

J’ai toujours aimé Sara...j’ai toujours apprécié Sara et senti que Sara pourrait devenir Ma Elle...dans mon coeur au moins. Je te voyais comme un "acte manqué". Les sentiments étaient juste sous la surface.

Drôlement bien planqués alors…

Tu me vois dire "coucou, ça me fait plaisir que tu me recontactes, et ah au fait, je crois que je suis à deux doigts de t’aimer profondément depuis des années malgré les apparences" ? Quand tu te pensais amoureuse de moi tu ne m’as jamais dit que tu l’étais...tu voulais te protéger et moi aussi je voulais te protéger...je me disais que j’étais trop con de tomber amoureux de toi, que j’allais pourrir ta vie, que tu ne méritais pas une galére comme moi à ce stade de ta vie et je pensais que tu m’aimais bien, que tu avais une sorte de béguin fantasmé, je me sentais en décalage et je ne voulais pas te faire peur, te faire souffrir. Alors quand autre chose s’est présenté à moi j’ai vécu le truc, et une chose en entrainant une autre, je me suis retrouvé ce soir du 31 décembre avec toutes les portes, barricades et cadenas que j’avais pu mettre qui sautaient à un moment que je trouvais tellement karmique, tellement en phase avec ce retour… j’suis trop con.