A midi à la FNAC j’me suis acheté un bouquin écrit par un type qui habite à dix km de chez moi, et qui a fait le tour du monde en stop pendant cinq ans. J’ai d’jà lu les deux premiers chapitres, et j’sens que j’vais le dévorer, tellement il est passionant. J’pense déjà à prendre contact avec ce gars qui aujourd’hui doit avoir une bonne dixaine de plus que moi. Il pourra surement m’aider, me conseiller et avant tout me raconter son voyage en direct live. J’suis déjà un peu rassurée en lisant ses premières pages qu’il ait ressenti ce même sentiment que moi : l’évidence, qu’il parcoura le monde un jour. En tout cas j’aime sa façon d’écrire, de raconter son aventure. Ca m’encourage de plus belle.

Nico m’a appelé tout à l’heure. Il m’a proposé une sortie en boîte. J’aime pas trop ça mais j’veux bien faire l’effort.

Ah oui ! J’suis passée au taff c’t’après-m' pour cherche un certificat d’travail. J’en ai donc profité pour passer au bureau, et puis à l’atelier. J’ai pensé à Thomas bien sûr mais j’voulais d’abord voir Guy. On m’a vite informé qu’il n’était pas là. Bon. J’voulais faire demi-tour quand le chef est venu me dire bonjour. On a un peu discuté et puis avant d’partir il m’regarde comme s’il avait pitié de moi, ou plutôt comme s’il voulait m’aider, et me dit : "Va voir là-derrière, Thomas s’ra contente d’te voir.". Mouais, j’ai quand même hésité mais puisqu’il me l’a proposé.. En fait, j’ai plus discuté avec Julien qu’avec Thomas. Ce dernier s’est vraiment désintéréssé de moi. Et je crois vraiment que j’ai mis le coup fatal quand en partant, alors qu’il était à deux mètres, je n’ai souhaité qu’un bon week-end à Julien. J’ai soigneusement évité d’le regardé et m’en suis allée. Mais à peine retournée, je m’en suis voulue à mort et j’ai su que je l’avais perdu. Mais et puis merde ! Lui ne répond pas à mes messages et se permet encore de fixer mes seins !

Enfin, j’sais que j’ai fait la conne, mais vraiment, je ne comprends pas les mecs. Pourtant ça avait l’air de lui plaire nos rendez-vous. Apparemment pas assez. Et cette manie de faire comme si de rien était. Enfin bref… je prends décidément tout trop à coeur.