People Always Leave

Souvenir..

L’autre jour j’voulais relire un des plus beaux moments d’ma vie, mais en fait j’me suis rendue compte que j’l’avais jamais écrit.

C’était un soir de fête de la musique, il y a probablement 2 ans (déjà ?!) à Sa. J’y étais avec ma voisine et des potes à elle. Là-bas j’ai rejoins Jul'. On avait passé une toute bonne soirée. Comme d’hab' j’avais revu beaucoup de monde. Je crois que c’était prévu que Jean y aille aussi parc’que j’l’avais cherché toute la soirée. J’avais même croisé Marion et j’ai essayé d’lui d’mander discrètement si son frère était là, mais elle avait vu clair dans mon jeu. Elle m’avait dit que si elle le croisait elle lui dirait que j’le cherche. Ce que je ne voulais pas bien sûr. Il était déjà minuit passé quand Jul' devait rejoindre ses parents pour rentrer. J’l’ai raccompagnée à la voiture en regardant bien partout si Jean n’était pas dans l’coin. En vain. J’lui claque la bise et la laisse partir. En me retrouvant toute seule, j’me disais qu’une fois de plus j’avais trop rêvé, qu’il fallait que j’arrête de penser qu’il pense à moi, qu’il pourrait s’passer quelque chose entre lui et moi, qu’il est bien trop âgé et que j’suis encore une gamine. Achille a surement cru bon d’me faire languir un peu ce soir, mais ça a valu le coup.

Une fois Jul' partie, j’me suis retournée pour retrouver ma voisine sur un parking à une centaine de mètres de là. Et là, j’suis restée scotchée. Il était là. De l’autre côté d’la rue. J’ai levé mes yeux vers le ciel, et j’ai remercié très fort intérieurement. C’était comme dans un film, sauf que pour une fois j’en étais l’héroïne.

Bien sûr il ne m’avait pas vu. Bien sûr, je ne voulais pas courir tout d’suite vers lui. Je voulais qu’il me remarque. Et il l’a fait.

J’ai traversé la rue, j’suis passée à côté d’son groupe sans marcher trop vite. D’un coup il était devant moi armé d’son sourire fatal. J’ai fais l’étonnée : "Ah salut ! Qu’est-c’que tu fais là ?". Mais bien sûr que je jouissais et me réjouissais intérieurement. J’étais aux anges. Le temps s’était arrêté. On a discuté pendant 20 minutes environ. Il m’a présenté à ses potes. Ca m’avait fait tout drôle ça. Il voulait me faire goûter un breuvage concocté par leurs soins à base de lait et de vodka je crois, mais comme je n’aime pas le lait j’ai refusé. Il m’a expliqué qu’ils allaient dans une cabane dans la forêt à quelques kilomètres d’ici avec des djembés et d’l’alcool pour finir leur soirée. Ils avaient emmené des tentes, des sacs à dos. J’aurais donné beaucoup pour y aller avec lui, il me l’avait proposé, mais je sentais bien que je n’avais pas ma place parmi eux. J’l’ai quitté avec le coeur au bord des lèvres. C’était parfait.

Vendredi soir soirée improvisée au feu d’la Saint-Jean à Rex avec William, Pat' et Justin. Dans l’ensemble c’était pourri mais marrant quand même. J’avais pensé à Gary en y allant parc’que c’est sur la route pour aller chez lui. Là-bas, en milieu d’soirée, je crois le type qui nous avait guidé pour aller au match de Gary. Il était complètement mort et devait s’dire qu’il m’avait d’jà vu quelque part quand il m’a vu. Du coup j’me suis d’mandé si Gary était là. Vu l’monde qu’il y avait, c’était un peu chaud de retrouver quelqu’un. Et puis bon, j’ai pas spécialement cherché. Vers 2h, Pat' complètement saoul voulait rentrer. William et moi voulions le suivre sauf que, quand j’me suis levée, j’ai jeté un rapide regard au bar et j’l’ai vu. J’étais pas sure à 100% qu’c’était lui, mais il lui ressemblait fortement. J’me suis rapprochée, demandant à William de m’attendre 2 minutes. Plus j’m’approchait, plus j’me rendais compte qu’c’était plus et plus j’me d’mandais c’que j’allais lui dire. A la seconde où il m’a vu, son visage avait changé. Plus soucieux, plus agressif. J’me suis r’trouvée en face de lui, amusée. Il ne me quittait pas des yeux, et puis : "Tu t’es perdue ?". Haha ! Il m’a claqué la bise en me d’mandant c’que j’foutais là. J’lui ai dit qu’un pote habitait ici. Il m’a dit qu’il fallait qu’il se renseigne alors.
Il avait une bière en main et avait déjà visiblement un peu bu. On a pas vraiment discuté, il m’a plus ignoré qu’autre chose, mais il m’a fait rire. Mais William m’attendait. "Bon ben j’te laisse.". "Tu roules ?". "Oui.". "Avec quelqu’un ou toute seule ?". "Nan j’suis avec quelqu’un. A la prochaine alors". "Ouais, dans une autre soirée de merde.". "Pourquoi pas." ai-je répondu avec un grand sourire.

Et puis hier soir il a appelé ma frangine. J’voulais savoir qui c’est alors j’ai pris le portable. Quand j’ai vu qu’c’était Gary, j’ai dis "Re !". "Re ? On s’est pas vu aujourd’hui.". Ben si, presque.". Mais bon, comme d’hab', il paraissait tellement saoulé d’me parler que j’lui ai cash repassé ma frangine. j’le comprends vraiment pas.

Bref.