Aujourd’hui, j’ai dis à Manu que j’arrivais pas à comprendre à quoi peut penser un assassin, un violeur ou un pédophile. Qu’est-c’qui leur passe par la tête ? Dans quel état sommes-nous pour arriver à franchir le seuil entre la simple pensée et l’acte. Et encore, entre, il y a un monde, celui de pouvoir mille fois faire demi-tour, changer d’avis, reprendre conscience, retrouver sa morale, ses principes, sa logique. J’en ai aussi parlé à Papa avant, il m’a répondu la même chose que Manu : il répond à ses pulsions, il n’y a plus que ça qui compte. Manu m’a dit aussi que ces gens sont malades. Non ! Bien sûr que non ! La plupart sont des gens comme toi et mo qui vont au boulot tous les jours, qui côtoient des gens, et quand la vérité tombe, ses collègues tombent des nues parc’que c’était pourtant un gars normal, gentil et agréable ! La maladie n’est pas une excuse. Dans c’cas on est tous malade. On pense tous un jour à faire une connerie. Y’a juste ceux qui y pensent juste, et les autres.

Comment un homme ou une femme peut décider arbitrairement d’ôter la vie d’une autre personne ? Comment peut-il se permettre une telle chose ? N’est-c’pas la première forme de respect qui puisse exister ? Avant même de dire merci ou bonjour, laisser les autres en vie. Mais même ça, ça me choque de l’écrire ! Comment peut-on "laisser la vie sauve à quelqu’un" ? Non ! Y’a même pas à y réfléchir, on a tous la même chance. Ca devrait faire parti de nous, comme se torcher l’cul ou manger ou respirer. J’admets pas.

Papa a dit que le pire, c’est qu’un type qui se permet de stopper la vie d’un autre, on lui laisse la sienne sauve. Pffff… la justice n’est pas du tout une justice. C’est vrai ça ! Un mec qui en tue un autre mérite tout autant la mort ! C’est loin d’être une souffrance de le laisser en vie ! J’suis pour la peine de mort. Le problème c’est que trop d’innocents en sont mort… Mais en tout cas, le principe de couper les mains des voleurs et couper la bite des violeurs me paraît juste. Pourtant, la vengeance ne résoud rien, je suis la première à le dire…

Ca m’tue tout ça. Ca devrait même pas exister.