People Always Leave

Nouvelles.

Trop d’neige, répèt' annulée.

I hate snow.

Alors que je tentais de convaincre William que si un jour il se retirait de ce monde de son plein gré c’était comme s’il m’abandonnait moi et tous les autres. Ca lui a mis un coup. J’étais fière de moi quand il me disait "ah ouais mince, nan j’peux pas faire ça, ça va pas ça...". Sauf que j’ai vite déchanté quand il m’a sorti : "Il va d’abord falloir que j’m’isole donc...". J’ai cru que j’allais exploser. Il VEUT PAS comprendre. C’est hallucinant. J’ai faillit pleurer au téléphone quand il m’expliquait que dans 3 ans ça devrait être bon parc’que d’ici là il ce s’ra barré d’ici et qu’à force on l’aura oublié patati patata. En fait, j’crois que c’qui me rendait le plus triste c’est que c’est vrai. Peaople Always Leave. Et quand il s’en vont, on les oublie peu à peu. Pas complètement certes, mais voilà. On prend plus d’nouvelles, on souhaite plus joyeux anniversaire, ni Noël, ni rien. Rien. Et c’est surement pas lui qui f’ra l’effort du coup. Ca fait mal, très mal. Ca m’a fait penser à Dé. Bref.

Ca c’était mercredi soir.

Jeudi soir William m’a cherché au taff. On est allé chez moi. On a commandé une pizza. On est allé la chercher. On a mangé chez moi. On a un peu r’gardé la télé. Et puis on squatté mon pieu jusqu’à 23h30 passé. C’était bien, tout simplement.

Demain soir si y’a pas trop d’neige et si c’est dégagé on sortira surement. P’t-êt' au ciné, sinon dans un bar avec le groupe.

J’viens d’avoir une p’tite conversation avec Mimi sur MSN. Elle m’a raconté sa première nuit de folies avec un type. Enfin, il lui a juste donné un peu de plaisir, elle n’a pas osé le sucer. Et ils voulaient pas coucher ensemble donc ça a été simple. Mais elle a kiffé, c’est c’qui compte.

J’vais matter 10 000 et dormir. Rien à faire ce soir.