People Always Leave

"Il me dit que je suis belle..."

Mais pas qu’il n’attendait que moi. Enfin une conversation plus ou moins normale entre Lui et moi. Quelques boutades, quelques gentillesses, quelques souvenirs… Je ne m’attends à rien de plus, tout ça me convient. N’empêche que j’ai mille questions à lui poser ! Ça m’obsède, mais je ne craquerai pas. Je ne dois pas, j’en ai déjà trop fait. Dad is come back. Mum is happy. Hier soir j’aurais pu avoir une ouverture, une possibilité. Il était là, assis tout seul. Une chaise vide à coté de lui. J’avais très envie de m’y asseoir, le regarder dans les yeux et lui dire : "Mon ex aussi s’appelait Julien. C’est un truc, ils m’attirent tous." Là il se serait dit : "Ouais ben toi tu m’attires pas alors dégage." Allez savoir pourquoi je n’ai que fait fixer cette chaise sans lever mon cul pour m’y vautrer. Marre de faire un effort. Il aurait aussi pu m’inviter à danser un slow, j’aurais accepter. Je lui aurais glissé des phrases dans l’oreille du genre : "Faire connaissance le temps d’une danse, ça te tente ?". J’aurais pu sentir son parfum. Peut-être que je lui aurais plu finalement. Il m’aurait donné son numéro. On se serait revu, d’une façon ou d’une autre. Mais non. Il est surement déjà amoureux. M’enfin, qui parle d’amour là ? "Je suis traumatisé par mon absence de traumatisme", voilà peut-être la solution. Un peu naze nan ? Merci Beigbeder.